Les États Difficiles. (adressé aux étudiants ou chercheurs)

Réflexions et TémoignagesAnnée 1999
Les États Difficiles.
(adressé aux étudiants ou chercheurs)
Souvent, je vous ai dit que les étudiants connaissent des états difficiles.
Ces états s’accompagnent de maux qui se situent dans différentes parties du corps qui sont des zones vulnérables pour les étudiants.

Souvent l’étudiant se croit malade, il consulte : ce qui est bien puisqu’il est rassuré, mais cela n’enlèvera pas la cause.

Quelle est cette cause ?

La transformation des fréquences vibratoires de tout le corps physique; nous nous allégeons, si je puis dire. Une bonne connaissance de la composition du corps humain peut aider à mieux comprendre ces incidents.

Il y a aussi les situations difficiles dues au changement momentané du plan de conscience. C’est de ces états dont je vais tenter de vous parler.

Beaucoup de nos Grands Anciens en ont parlé, je citerai Paul de Tarse qui y fait allusion à bien des reprises dans ses écrits Appolonius de Thyane, et bien d’autres, quelque soit les écoles qu’ils aient représentées par le passé.

Tous ont parlé du langage de l’Âme, ce langage de l’Âme que représente les larmes. Ils disent aussi que les larmes sont une expression de l’Âme. Mais il faut nous entendre sur la qualité de ces larmes : il ne s’agit pas des larmes du corps objectif physique.

Que vous pleuriez parce que vous avez du chagrin, quelque puisse en être la raison, les larmes coulent sur le visage, parfois vous avez des sanglots.

Lorsque l’Âme inonde de joie le corps humain objectif en se manifestant à lui, de la même manière les larmes coulent sur le visage, souvent aussi des sanglots, et parfois même avec des cris.

Il y a en cela deux explications qui n’en font qu’une d’ailleurs :

Je voudrais faire ici une parenthèse avant d’aller plus loin pour vous dire que ce que je tente de vous expliquer, je le sais parce que je l’ai vu et entendu de mes yeux et de mes oreilles; et pour certains de ces états, je les ai vécus et les vis encore. Je sais donc de quoi je parle; il n’est pas facile de parler de ces choses.

La première : la grande émotion intérieure qui est ressentie amène les larmes aux yeux ; c’est là le résultat d’un envahissement total provoquant une joie intense mais inconnue jusqu’alors. Plusieurs personnes l’ont ressentie et la ressentent assez fréquemment.

La deuxième : les vibrations amenées à la surface de la conscience humaine sont d’une fréquence bien plus haute que les émotions de cette conscience humaine, donc du mental habituel. Elles sont difficiles à supporter pour le corps physique.

Il y a lutte entre les deux fréquences : celle qui existe et celle qui vient la déloger, si je puis dire. D’où ce besoin de crier de souffrance, mais d’une souffrance inconnue pour celui qui la vit. Aussi n’est-ce pas le mot souffrance qui vient aux lèvres pour exprimer cet état, en fait il n’y en a pas; le mot « torture » peut-être pourrait approcher de ce qui est ressenti, mais il s’agit de torture morale, bien sûr, d’une torture intérieure.

Oui ! torture pour respirer, torture pour associer ce qui est perçu à quelque chose de déjà connu, du domaine de l’expérience passée; or il n’y a pas de comparaison possible, tout est nouveau.

Puis, viennent des manifestations plus difficiles encore à supporter que celles dont je viens de faire l’énumération. Si nous regardons les très grands exemples qui nous sont donnés et qui sont venus jusqu’à nous : prenons les sueurs de sang de Jésus, ou les jours et nuits passés sous son manteau dans un coin comme un pauvre animal par Mohammed.

Pour ceux qui étudient régulièrement, il arrive aussi un moment où il est possible d’avoir des manifestations très inattendues en ce qui concerne les guérisons par exemple. Par moment, nous nous rendons compte que des choses se passent sans que nous ayons mis notre volonté en jeu ni même notre intention.

Nous avons vu quelqu’un qui était malade, nous avons vu ou rencontré quelqu’un qui était souffrant; et puis, comme ça, tout d’un coup, nous voyons que ce malade va mieux ou qu’une manifestation s’est passée, mais pas sur nous, sur l’autre, et c’est là où la chose est tout à fait curieuse à observer et à étudier.

Pour que ces manifestations puissent se produire, il faut qu’il y ait un apport d’énergie étranger à nous-même. C’est donc l’Énergie Universelle qui se manifeste à travers notre corps; il ne s’agit plus du tout ici de mental humain.

Vous ne pouvez pas croire que les fréquences vibratoires ou les rythmes Cosmiques sont les mêmes, vous savez bien que non. Alors, posez-vous la question suivant : « Comment mon corps physique, habitué à un certain voltage, peut-il supporter cet apport massif d’Énergie Universelle ?…

La réponse est : cela ne peut pas se faire sans difficultés pour ce pauvre corps…

Il y a en effet apport et en même temps effet de ventouse; l’être humain, avec son mental humain, est happé par la vibration supérieure.

Vous pouvez me dire que vous connaissez des personnes qui restent toujours impassibles, qui ne manifestent rien à l’extérieur; oui ,c’est vrai, et c’est même la majorité, heureusement !

Mais êtes-vous toujours avec ces personnes ?…

Et puis, ne croyez pas que les étudiants auxquels ces difficultés arrivent soient heureux de les montrer. Vous savez, il s’en faut… Ne le croyez pas, tous ceux que j’ai vu, se cachent et vont s’enfermer parce qu’ils ont un certain sentiment de gêne, j’oserai même dire de « honte ». Ils ne veulent pas être des bêtes curieuses pour les autres.

Certes, avec le temps et l’habitude, nous arrivons à maîtriser les apparences extérieures de ces états – ce qui ne les rend d’ailleurs pas plus faciles à supporter. Mais, gardons-nous de juger et surtout d’employer des mots excessifs.

La bonne attitude est de se taire : observer, réfléchir, se taire.

Et si certains d’entre-nous ont des états difficiles devant vous, eh ! bien, laissez-les, sortez, ne dites rien. Surtout vous ne dites rien…

Plusieurs me disent : « Tiens, tel jour j’ai pleuré pendant des heures, mais sans savoir pourquoi… En fait, c’était de joie que je pleurais. »

Un étudiant a pleuré pendant trois jours, pourriez-vous le croire ?… Un autre est resté enfermé pendant plusieurs jours sans vouloir voir personne et sans manger.

Et je pourrais multiplier les exemples; j’affirme, vous entendez, j’affirme que ces exemples sont vrais.

Soyons heureux et reconnaissants envers Dieu lorsque des états difficiles se manifestent en nous… Si nous ne comprenons pas le pourquoi de certains phénomènes, laissons la question en suspens, et attendons. Un jour, nous le saurons par expérience personnelle.

Ce que je viens de vous dire prouve une fois de plus que l’homme est double, mais cette dualité n’est pas exactement ce que certains croient qu’elle est.

L’Âme procède des deux parties de la dualité, mais elle n’est ni l’une ni l’autre. L’Âme est le « Pont » entre ce qui retourne en poussière, qui est transformé et ce qui ne l’est pas, entre le monde de la matière et le monde de l’Esprit, entre le monde des opposés et celui des semblables. Procédant des deux, elle les lie ; elle est ce canal par où tout passe, ce fameux canal dont je vous parle tant; donc, ce canal par où tout passe pour arriver à la conscience subjective de notre être humain ne l’oubliez pas : vous avez une conscience objective qui va vers l’extérieur et une conscience subjective qui va vers l’intérieur. Ceci n’a rien à voir avec le subconscient, ne mélangez pas surtout.

En résumé, l’être objectif humain est double, mais l’être intérieur l’est aussi. Et entre les deux : l’Âme.

L’Âme est liée temporairement à l’être humain extérieur et à l’être intérieur.

L’homme est double, avec le plus merveilleux des outils mis à sa disposition par son Créateur : l’Âme ; parfaite et immortelle, issue de l’Étincelle Divine en nous, qui nous est prêtée pour notre salut.

Sachons mettre à profit les tentatives que notre Âme fait pour se faire entendre…

Sachons écouter à l’intérieur de nous cette petite voix si précieuse avec laquelle nous gravirons le dur sentier de le Connaissance.

[Sony K. le 11-06-99]

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