Écrits codés, niveaux de conscience, réunion d’opposés.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
Écrits codés, niveaux de conscience, réunion d’opposés.
Il est dit que certains textes « sacrés » ou « occultes » sont « codés » pour éviter que les profanes puissent s’attribuer leur véritable contenue… Source de « savoir » qui donne inévitablement certains « pouvoirs ». Il faudrait donc posséder certaines « clefs occultes » pour les « décoder ».
  
Mais ce que la majorité ne semble pas comprendre c’est que ces textes ne sont pas plus « codés » que dans la mesure où un illettré ne peut lire un simple « livre de recettes » par exemple. C’est que ces textes ont été écrits par des personnes qui avait un haut niveau de conscience. Ces textes ne sont donc « codés » que dans la mesure où il faut avoir le même niveau de conscience que l’auteur pour les « décoder », les comprendre.

Il n’y a pas nécessairement de « codes » au sens commun, le texte en question se « code » lui-même naturellement de par sa « profondeur » (niveau de conscience de l’auteur), et ceci se manifeste grâce aux phénomènes de la « relativité de la communication », c’est-à-dire que personne ne perçoit exactement la même chose bien qu’il peut lire un même texte. Évidemment, cela s’applique également (avec moins de nuances cependant) aux écrits communs, car en tout temps les mots ne font pas resurgir exactement la même idée pour chacun, mais lorsqu’il s’agit d’un texte « intelligent », les différences sont plus prononcées car la plupart des gens auront des perceptions plus ou moins différentes, mais toutes au « premier niveau » de compréhension. Les plus intellectuels, capteront le « 2ième niveau » de compréhension que nous appelons plus communément « lire entre les lignes » mais toujours avec des perceptions plus ou moins différentes pour chacun.

Ceux qui perçoivent le « 3ième niveau » de compréhension sont seulement les premiers à vraiment comprendre le véritable sens de l’écrit , et ce n’est pas encore le sens le plus profond car il s’en suit alors une « éternelle spirale » dont ces personnes comprendront, « décoderont » de plus en plus profondément le texte en le relisant, à mesure que leur conscience se développera.

Mais il y aura toujours de subtiles « nuances » de compréhension entre les personnes puisque :

« TOUT EST UNIQUE ET MULTIPLE » et « TOUT EST MULTIPLE ET UNIQUE » à la fois !

Le « tout » et « l’unique » sont des opposés, mais ils cohabitent simultanément, et le simple écrit que vous lisez à présent le prouve, car les textes « occultes » ou « sacrés » sont donc « codés » et « non codés » simultanément !, comprenez-vous bien ? (décodez-vous ?).

Plusieurs lecteurs ne comprendront pas ne sachant pas « percer » les mots et les autres, les « plus conscients » percevront l’unique sens profond, mais d’une manière différente. Ne sommes-nous pas tous différents ? (l’auteur ne code rien, tout s’effectue naturellement).

Comprendre le mystère des opposés, est le summum de la compréhension mentale ou « analytique » (ce n’est pas ce que j’écris qui importe, mais votre « perception »).

« IL N’Y A QU’UN UNIQUE PRINCIPE, QUI S’EXPRIME DE DIFFÉRENTES FAÇONS ». Ceci est une « clef » magique ! « PROBLÈME DE PERCEPTION »

Il n’y a pas la « lumière » et son contraire « l’obscurité », il y a la lumière c’est tout. L’obscurité fait partie de la « lumière ». « L’unique lumière » est composée de 2 éléments, le « blanc », le « tout », la multitude de couleurs… Et du « noir », l’unique absence de couleurs !, qui forme lui-même une « couleur » et qui de plus, est indispensable pour la « vue » de la multitude de couleurs parce que c’est lui qui fait les « tons » et les « contrastes » etc…

Tout est un problème de perception et notre perception est directement liée à notre « niveau de conscience », le niveau de conscience planétaire est arrêté au chiffre 2, à la dualité, elle ne voit pas le « tout ». La « division », n’a pas résolue le mystère des opposés.

Il n’y a pas d’opposé, c’est nous qui les opposons de par notre perception. Les mots « opposé » et « contraire » suscitent en nous des « idées » que NOUS leurs avons attribués. Il convient de changer notre perception;

Il y a la lumière (2) qui est composée de tout (couleurs) (1) et de rien (noir, obscurité) (0). Tout ce qui est, est donc (3) et c’est ici que commence le mystère de la « trinité ».

Tout ce qui est formé de (2)… qui sont… (1) et (0)… 0+1+2=…3 !!!. Remarquez qu’en géométrie, la première forme stable est une forme possédant 3 lignes… le triangle.

« Tout » et « rien » ne sont en fait que LES PERCEPTIONS LES PLUS DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉES de la seule et unique « chose ». Mais c’est qu’il n’y a pas de mots pour désigner « l’idée » de l’unique « chose ». Ce que je veux dire c’est qu’en fait il y a… Inventons un mot… La « vraie lumière » qui est faite de lumière et d’obscurité. Donc lorsqu’un auteur « mystique » parle de lumière, de quelle lumière parle-t-il ?

Voici la trinité : le père, le fils et le saint esprit. Mais y a-t-il vraiment un « père » et un « fils » et un « saint esprit » ? c’est un bel exemple de langage « codé »… À chacun sa perception mais quel que soit cette phrase elle exprime une vérité.

Puisque « l’unique » principe s’exprime par « multitude » l’unique est présent dans chacune de ses parties et chacune de ses parties est présente en lui. Donc tout ce qui « est » contient 1 et est 1, contient 2 et est 2, contient 3 et est 3.

Donc, Dieu existe et n’existe pas, simultanément et forme ? l’amour existe et n’existe pas, simultanément et forme ? La vie est et n’est pas, simultanément et forme ? Le hasard existe mais n’existe pas, simultanément et forme ? Certains écrits sont « codés » mais ne le sont pas, simultanément et forment ? La « magie » existe mais n’existe pas, existe plus lorsque nous « comprenons » alors toute magie disparaît, mais ce qui est fantastique, c’est que tout ceci est magique…

Un dernier exemple : « tout » change mais rien ne change, puisque dans notre univers si tout est en perpétuel changement (l’environnement, le corps, les objets) rien n’est immuable tout est constamment toujours entrain de changer, c’est alors dire que rien ne change ! Le vrai changement serait d’arrêter de changer. Tout dépend de notre perception du mot « changer ».

Tout est perception et la perception de la majorité est une perception… »bas de gamme » : ((2), dualité). Pourquoi pensez-vous que quelqu’un de brillant réussit à résoudre un certain problème que d’autres ne réussissent pas à régler ? Nécessairement c’est parce qu’il n’a pas la même perception du problème !

Pour percevoir (PERCER, VOIR !) il faut percer le voile de l’illusion et cela ne se fait qu’en osant déplacer notre « point d’assemblage » de notre confortable réalité habituelle et de ce fait :

TOUT ALORS CHANGERA… MAIS EN RÉALITÉ, RIEN N’AURA CHANGÉ… NOUS AURONS CHANGÉ… (cette phrase est une clef en elle-même).

Disons que la perception de « lire entre les lignes » est une perception « moyenne » et que lorsque l’on commence à percevoir, à comprendre le « ternaire » (3, trinité) nous tombons dans la première perception « haut de gamme », mais il y a encore bien plus… 4,5,6,7,8,9.

Mathématiquement, tout ce qui est, est composé de 0 à 9 et le chiffre 10 est la Fin… Mais la fin contient le début, 10 s’écrit 1, tout et 0, rien. Le 10 est un « cycle » complet, une « mort », donc une « naissance » ! Pour vérifier si nos perceptions personnelles ne sont pas que pures « fantasmes », nous n’avons qu’à les vérifier par analogie car tout est pareil, mais exprimé de différentes façons.

La gestation chez la femme ne dure-t-elle pas 9 mois et au dixième, c’est la naissance… Les multiples couleurs ne sont-elles pas formées de 3 couleurs primaires ! Le chiffre 4, lui représente le « corps », « l’environnement ».

« TOUT EST PAREIL MAIS DIFFÉREMMENT EXPRIMÉ » est une des clefs de la perception. Alors TOUT EST DIFFÉREMMENT PERÇU… Tout dépendant des gens, des sciences ou des arts…

« TOUT EST » et « RIEN N’EST PAS »

[Le Mage-Guerrier – le 23-08-98]