Archives de catégorie : 2003 – MORT

Vous avez été témoin d’une expérience curieuse ou vous êtes impressionné face à la mort, vous avez envie d’en parler, faites-moi profiter de votre point de vue… Écrivez-moi… Vous serez publié…

Témoignage de l’Esprit.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Témoignage de l’Esprit.
Le 24 décembre 1991, après une nuit passée sur l’épaule de mon mari à pleurer tant je souffrais de la tête, je fus conduite à la clinique dans un état de semi-inconscience. Je me souviens que deux hommes me portèrent dans les escaliers et me déposèrent sur un lit. Mon mari et ma belle-soeur avaient l’air très sérieux et faisaient des efforts pour me sourire, je le voyais bien.

Il y avait beaucoup d’agitation autour de moi et quelqu’un dit : « C’est soit une méningite ou une hémorragie cérébrale. » Une infirmière que je connaissais bien se pencha sur moi pour me rassurer : « Je m’occuperai de toi, Denise, sois tranquille. » Puis je sombrai dans une inconscience entrecoupée de moments de lucidité de plus en plus espacés.

On me mit des perfusions et on me transporta dans une pièce où d’autres personnes me placèrent dans une sorte de machine à laver à tambour. Je sais aujourd’hui que c’était un scanner.

De temps à autre, j’ouvrais les yeux et je voyais le visage de mon mari baigné de larmes. J’entendais sans comprendre ce qui se passait autour de moi.
Puis, Denis, mon mari, me dit qu’il allait demander la prière pour moi aux frères et soeurs de notre église.

Je cessai de l’entendre car je voyais et entendais quelqu’un d’autre.
C’était un homme d’une très grande beauté et dont les yeux, posés sur moi, étaient remplis d’amour. Il se tenait sur une échelle au-dessus de moi qui était sur les barreaux inférieurs. Chose étrange, l’échelle n’était posée sur aucun support. Elle était au-dessus du vide et au-dessous, je voyais comme des nuages sombres qui tourbillonnaient. Je levai les yeux et tendis la main en appelant : « Jésus ! »

Il me prit la main et me dit : « Ne regarde pas en arrière, avance ! Je te tiens. » Nous progressions sur l’échelle.

Cependant, à un moment, je glissai et je m’accrochai à lui. Nous continuâmes à monter et je me sentais très heureuse. Pourtant, en bas, quelqu’un m’appelait, mais je voulais aller avec « Jésus ». Alors, il me dit : « Regarde ! » et je vis un homme très imposant qui écrivait quelque chose dans un livre et qui le refermait en secouant la tête. Je me sentis malheureuse, mais « Jésus » me dit : « Tu ne peux pas aller avec moi. Tu n’as pas fini tes études en bas et si tu restais, tu redoublerais ta classe. Il te faut retourner. »

Je ne comprenais rien de ce qu’il voulait dire, tout ce que je savais c’est que je n’allais pas avec lui. Rendue hardie par sa bonté, je lui demandai si je le reverrais. Il sourit et fit « oui » de la tête sans dire un mot, puis il me lâcha la main. Comme je hurlais de peur, il me dit : « Toutes les fois où tu auras besoin de moi, je serai là, mais il te faut continuer ta route. N’oublie jamais que je t’aime. Je t’attendrai. »……

Quelqu’un me secouait et disait : « Ouvre les yeux, allez, ouvre les yeux ! »
J’obéis et je vis Denis penché sur moi, un sourire sur son visage ravagé par les larmes et le manque de sommeil. « Tu es sauvée, me dit-il, nous avons cru que tu allais mourir. »
Entrant dans la chambre, le médecin me dit : « Vous revenez de loin, madame C., vous êtes une vraie miraculée. »

Plus tard, j’appris que j’avais fait un A.V.C. avec quatre caillots dans le cerveau et que les médecins désespéraient de me sauver.

Je restai deux mois à la clinique et subis toutes sortes de tests.
Le miracle avait bien eu lieu : aucune séquelle.

Aujourd’hui, tous les scanners ayant révélé que les quatre caillots étaient toujours là, mais ne menaçaient aucune région vitale de mon cerveau, j’ai repris ma vie normale avec seulement d’affreux maux de tête de temps à autre, mais j’ai appris à les domestiquer.

Cette expérience m’a emmenée à faire des recherches poussées sur la vie de l’esprit après la mort et à lever un coin du mystérieux voile qui nous cache la si belle et si généreuse vérité.

[Denise C. – le 02-11-03]

L’expérience sublime de la mort de mon enveloppe !

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
L’expérience sublime de la mort de mon enveloppe !

Je vais te raconter ce que tu connais déjà puisque tu l’as « vécu » des centaines de fois : la mort d’une enveloppe charnelle !

Cela s’est passé exactement, il y a 28 ans, à la suite de la lecture d’un livre écrit par un lama tibétain installé en France qui exposait très clairement, une méthode de « décorporation » destinée à voyager dans l’astral !

Après des semaines « d’entraînement » basées sur la relaxation, la méditation, la concentration et la visualisation, j’avais les yeux fermés, sans être endormie, lorsque soudain, j’eus l’impression que le lit sur lequel j’étais allongé, se « soulevait », par les pieds comme un pont-levis !

Je n’ai eu que quelques secondes, pour prendre conscience que ce n’était pas le lit, mais moi, ou plutôt mon corps astral qui se « décollait » de mon enveloppe, dans un bruit qui restera « gravé » dans ma mémoire, jusqu’à mon grand Départ que j’ai de suite identifié au « déchirement » du velcro !

Tu sais très bien l’immense sensation de « liberté » que nous ressentons à cet instant précis !

Une fois entièrement « séparée » de mon enveloppe, je me suis retournée, sur moi-même pour apercevoir ; le corps que je venais de « quitter » !

Et à cette vue impressionnante, je pris peur ! : peur de ne plus pouvoir le « réintégrer » !

Et cette peur, je ne le compris que bien des années plus tard, fut le « fusible de sécurité » qui me fit réincarner mon enveloppe, de suite !

Je n’ai donc pas voyagé dans « l’astral » !

Mais tu te doutes bien qu’une fois cette sublime expérience vécue, on entre dans le clan des initiés qui ne connaissent plus de doute sur leur véritable nature animique-christique !

Et c’est depuis ce jour béni que je mesure à sa Juste valeur le fait que : « vous êtes des dieux ».  ( Jean 10, 34 ).

[Raphaël H. – le 16-10-03]

Manifestation psychique et physique.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Manifestation psychique et physique.
Je m’étais assoupie sur la terrasse, quand tout d’un coup je me trouve dans un endroit que je pourrais décrire comme les nuages tellement c’était blanc et doux. Nous sommes assis mon frère et moi l’un prés de l’autre. Il n’y a que nous. Je ne me rappelle plus de notre sujet de conversation mais à un moment donné, il me prends dans ses bras et nous restons un bon moment comme cela serrés l’un contre l’autre. Tout à coup je l’entend qui me dit à l’oreille: « Toi aussi n’oublies jamais que je t’aime ».

C’est à ce moment là que je me suis réveillée. Bouleversée, je me suis levée, j’ai bu un verre d’eau puis machinalement j’ai pris mon portable et en le regardant j’ai vu qu’il était connecté et affichait (Gilles portable) je l’ai mis à mon oreille mais le serveur me disait qu’il n’y avait plus d’abonné à ce numéros.

Je dois vous dire que chaque jour, du matin au soir je lui répète « n’oublie jamais que je t’aime ».

Cet été sa femme est venue passer quelques jours chez mes parents, le premier soir alors que ma mère et elle préparaient le lit, elles ont senties une très forte odeur de cigarette comme si quelqu’un fumait à côté d’elles. Personne ne fume chez eux, ma mère a tout de suite compris qu’il était là mais ma belle-soeur a cherché dans tout l’appartement et même jusqu’au balcon d’où cela pouvait provenir mais cela ne se passait qu’autour du lit.

Le lendemain alors qu’elles discutaient toutes les deux autour de la table, ma mère a senti qu’on la poussait dans le dos quand elle s’est retournée, il n’y avait personne. Quand je lui disais que je sentais parfois comme une main soit dans le dos soit sur l’épaule elle était sceptique. Ce jour là, elle a pensé à moi et me l’a relaté et je peux vous dire que grâce à ces manifestations nous vivons mieux son absence qui n’est que physique.

Ma belle-soeur est étrangère et avant qu’elle ne parte je l’ai conduite chez un médecin français. Durant toute la consultation j’ai senti une présence, cela se passait au niveau du bras droit, une sensation de frisson qui me prenait juste le bras rien à voir avec les symptômes d’un infarctus car cette sensation je peux l’avoir aussi bien au bras gauche que dans une jambe. Cela m’arrive souvent et j’en ai pris l’habitude maintenant cela ne ressemble en rien avec ce que je vous décrivais au début de notre correspondance. J’ai fini par comprendre ce qu’étaient les états difficiles et j’en suis sortie, ce que je ressens à présent est beaucoup plus doux, agréable.

[Christ R. – le 06-09-03]

Expérience du néant ?

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Expérience du néant ?
Depuis le début de mon adolescence, je compose de la musique et j’écris des textes. J’écris tout ce qui me passe par la tête. Je me suis toujours demandé, quand je relisais mes textes, d’où je prenais ces mots que j’écrivais. Je me laisse aller et les mots coulent de mes doigts comme si j’étais une chute d’eau qui ne sait pas d’où vient l’eau.

Pendant ce que j’appelle ma méditation, dans mon lit, moi qui me parle tout seul et qui pense à des choses que je ne pense pas normalement, j’ai découvert quelque chose. J’ai poussé la limite jusqu’à un seuil… quelle souffrance ça a été! Mais quelle joie! Pendant un instant qui sembla être une éternité, plus rien n’était. Le vide total, le néant. Aucun son, aucune image, aucune couleur, rien. Quand j’ai finalement pris conscience de ce vide, j’ai été rempli. Je me suis senti plein pour la première fois dans ma vie.

Un flash de lumière. J’ai vu la puissance qui émanait de ce point lumineux, qui avait l’apparence d’une source noire. J’ai eu peur. Je suis, si je peux dire, revenu dans mon corps, en ressentant une vive énergie. C’était incroyable. Inexplicable. J’en tremblais. J’avais mon cahier de note et un crayon à côté de moi.

Comme j’essaie d’écrire le plus souvent possible les idées que je trouve bonnes, et que je ne sais jamais quand et où ça peut arriver, j’ai pris cette habitude de garder tout près crayon et papier. Ce que j’ai pu relire de ce que j’ai écrit est:

« L’humain est une contradiction. Failli avoir l’illumination – J’aurai pu. C’est tout, tout, tout qui est contradiction. En théorie c’est possible. La vie et la mort, c’est la plus grosse contradiction que le monde humain, la vie, connaît. Blanc & Noir. Y a plus que la science, – Tellement + (Compassion).

En théorie la femme idéale existe. Understood Pape. Je me demande si on peut avoir eu l’illumination et, comme le pape, – argent…

Peut-être qu’en ayant cette illumination, on veut aussi de l’argent, parce que l’humain peut penser que le $ c’est mal pour lui (Pape) quand c’est bon pour eux-mêmes?!! En tout cas, 🙂 plus grosse contradiction 🙂 ouf-, c’était fort!!! 🙂 J’AURAIS pu avoir l’illumination, j’ai eu peur – peur de ramener la vision du « Paradis » parmi la pensée humaine, la vie. »
 
Le message n’est pas trop clair, et j’étais déçu de ne pas pouvoir en dire plus sur le coup. Mais depuis cette expérience unique, je me suis beaucoup informé. J’ai trouvé quelques réponses à mes questions.

Et maintenant quand j’écris, je relate toujours cette expérience, parce qu’il n’y a rien qui égale, ni même rien qui s’en rapproche. La sensation, l’expérience d’être face à face avec « le Christ », rien ne peut être en compétition. Même si j’additionnais toutes les expériences que j’ai vécu avant, et même jusqu’à aujourd’hui, ça ne s’approcherait pas du tout… Le tout.

J’ai voulu revivre l’expérience au début, mais j’avais trop peur de passer de l’autre côté si je puis dire. J’ai encore trop peur. Mais quand le temps viendra, je serai prêt. Je pourrais en écrire des pages et des pages, tous les textes que j’ai écris depuis ce moment là en parlent indirectement. Maintenant je sais d’où vient la source d’eau.

[Simon C. – le 08-05-03]

Chante, Chante, Chante !

Réflexions et TémoignagesAnnée 2003
Chante, Chante, Chante !
L’histoire qui suit vient de m’être envoyée par un correspondant. Véridique ou non… en tout cas elle est trop belle pour ne pas la diffuser. Croire dans ce genre de conte ne peut qu’apporter un supplément de sens à la vie.
Amitiés
Daniel
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Daniel MAURER
La vie à corps perdu
L’autre réalité
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Comme n’importe quelle bonne maman, quand Karen a su qu’elle attendait un bébé, elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour aider son fils Michael de trois ans afin de le préparer pour une nouvelle étape dans sa vie.

Ils ont su que le nouveau bébé serait une fille et tous les jours Michael chantait pour sa petite sœur dans le ventre de sa mère. Il sentait une très grande affection pour sa petite sœur même avant de la connaître.

La gestation de Karen progressa normalement. Son travail d’accouchement a débuté à temps, bientôt, les douleurs étaient aux cinq minutes, ensuite aux trois minutes et finalement a chaque minute. Mais tout à coup une complication s’est présentée et Karen prit des heures pour l’accouchement. Avait-elle besoin d’une césarienne?

Après plusieurs heures de lutte, finalement la petite sœur de Michael est née, mais en de très mauvaises conditions. On l’a transporté immédiatement en ambulance à l’unité des soins intensifs, dans la section nouveau-nés de l’hôpital local. Les jours passaient et la santé de la fillette s’empirait.

Finalement les pédiatres venaient dire aux parents les terribles paroles: « Il n’y a que très peu d’espoir, préparez-vous au pire ». Karen et son époux ont communiqué avec le cimetière local afin de réserver une place pour leur petite fille. Ils avaient créé une nouvelle chambre pour leur fille et maintenant ils se préparaient à des funérailles.

Cependant Michael suppliait ses parents de lui laisser voir sa petite sœur. « Je veux chanter pour elle » répétait-il sans cesse.

Après deux semaines de thérapie intensive, il semblait que la mort viendrait avant que la semaine s’achève.

Michael continuait à insister qu’il voulait chanter pour sa petite sœur, mais on lui expliquait que l’on ne permettait pas aux enfants d’entrer aux soins intensifs.

Tout à coup Karen s’est décidée: elle amènerait Michael pour qu’il voit sa petite sœur. Lui permettront-ils? S’il ne voyait pas sa petite sœur maintenant, peut-être ne la verrait-il jamais. Elle lui a mis un surtout immense et l’amena aux soins intensifs. Michael paraissait un gros panier de linge sale. Mais l’infirmière en chef se rendant compte que c’était un enfant, elle se mit en colère. « Sortez immédiatement cet enfant d’ici » cria-t-elle, « les enfants ne sont pas admis ici! »

Le caractère fort de Karen se manifesta et, oubliant ses bonne manières qui l’avaient toujours caractérisée, elle a regardé l’infirmière avec des yeux d’acier et les lèvres serrées et blanches elle a dit avec fermeté: « Il ne s’en ira pas tant qu’il n’aura pas chanté pour sa petite sœur » et prenant Michael dans ses bras elle l’emporta vers le lit de sa petite sœur.

Il a regardé sa sœurette qui perdait la bataille pour conserver sa vie.

Après un moment, il commençait à chanter d’une voix qui venait du cœur d’un enfant de trois ans. Michael lui chantait: « Tu es pour moi la lumière du soleil, mon unique lumière, tu me rends heureux quand le ciel est gris. » Instantanément le bébé a paru répondre à la stimulation de la voix de Michael, son pouls est devenu normal.

« Continue à chanter » lui demandait sa mère avec les larmes aux yeux. Et l’enfant continuait: « Tu ne sauras jamais, chérie, combien je t’aime, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil. » Pendant que Michael chantait pour sa petite sœur, la bébé bougeait et sa respiration devenait douce comme celle d’un chaton que l’on caresse.

« Continue à chanter mon amour », et il continuait à le faire comme quand sa sœurette était encore dans le ventre de sa mère. « L’autre nuit, ma chérie, quand je dormais, j’ai rêvé que je te serrais dans mes bras. » chantait le petit garçon; la petite sœur de Michael commença à se relaxer et elle s’endormit d’un sommeil réparateur qui la réanimait à chaque seconde.

« Continue à chanter Michael ». Maintenant c’était la voix de l’infirmière bourrue qui les larmes aux yeux suppliait le petit de continuer à chanter. « Tu es pour moi la lumière du soleil, s’il-te-plaît ne m’enlève pas ma lumière du soleil ».

Incroyable… Le jour suivant, la petite était en parfaites conditions pour s’en aller chez elle. Les journaux l’ont appelée « Le Miracle de la chanson de son Frère ». Les médecins l’appelaient simplement un Miracle. Karen l’a appelée « Le Miracle de l’amour de Dieu. »

Ne cesse jamais de lutter pour ceux que tu aimes. L’Amour est incroyablement puissant.

[Daniel Maurer – le 23-02-03]