Pourquoi un tel acte ?

Pourquoi un tel acte ?

Pourquoi Gilles Blanchard a-t-il commis un tel acte ? A-t-on le droit de sacrifier « sa vie » au nom d’une cause qui dépasse le plan physique et touche le karma d’un pays…

Je trouve que cette attitude est un manque de respect profond de la vie qui anime un corps… Cette enveloppe charnelle est notre outil de travail pour apprendre sur cette terre… Le détruire est un non-sens si l’on suit la philosophie du bouddhisme…

Les personnes qui en arrivent à une telle extrémité sont généralement dévorées par leur ego… Pensait-il changer la face du monde en agissant ainsi ? Cette méconnaissance des lois spirituelles qui nous manipulent et lient notre destin est étonnante de la part de quelqu’un qui voulait défendre une certaine connaissance, une certaine conscience des choses, une certaine façon de vivre et la liberté d’un peuple… La grève de la faim n’est pas une meilleure solution.

Il y a des forces subtiles qui dirigent notre monde et cela dépasse le commun des mortels ainsi que nos dirigeants d’ailleurs. Actuellement tout est entrain de nous échapper. Nous perdons le contrôle du temps et de l’espace ainsi que de notre dimension car quelque chose de très précis est entrain de se préparer. Le mal-être, la souffrance, la violence et la dureté de la vie est la conséquence d’un comportement irresponsable de notre civilisation… La loi de cause à effet n’est pas une utopie, elle existe réellement… Depuis plusieurs générations, nous négligeons notre planète, notre conscience et notre respect de la vie sans parler du plan spirituel qui est complètement occulté. Les humains croient tout connaître et se permettent de faire n’importe quoi… Le résultat est là et ce n’est que le début…

Mais il y a toujours un moyen de se protéger, nous pouvons en effet nous mettre en résonance avec ces énergies qui nous paraissent dévastatrices car nous allons à contre-courant. Nous pourrons peut-être ainsi faire bouger les choses à notre façon et avec notre propre force… Il ne faut pas l’oublier, nous sommes nous-mêmes des « créateurs »…

[Claude B. – le 24-06-98]