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L’Évolution des Civilisations.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
L’Évolution des Civilisations.
Prenons une vue générale de l’évolution en remontant jusqu’à un point au-delà duquel il n’y a plus de vision possible. Il s’en révèle la conception de l’univers, de la terre, de l’Être Humain; la gestation divine décrite dans les Mystères de la Genèse; le cours dramatique de l’Apocalypse; la structure vivante et animée des Hiérarchies Spirituelles. Et c’est dans cet ensemble , à l’échelle de cette évolution universelle, pour situer la véritable figure du Corps du Christ, et de sa figure cosmique. L’histoire de l’évolution toute entière concourt progressivement à faire comprendre ce qui s’appelle « Événement Christique ».

Sans partir des textes pour aller vers des commentaires. On procède des faits spirituels que l’on doit contempler et établir ensuite les rapprochements avec les textes; ceux-ci prennent alors une lumière absolument renouvelée.

Le document qui doit nous servir avant tout de pierre de touche pour aborder cette « Événement Christique » ne peut être autre que; ‘l’évangile de saint Jean’.

À côté des trois évangiles synoptiques, qui font le récit de la vie que Jésus mena sur terre, l’évangile de Jean fait apparaître au regard de l’Esprit la figure éternelle du Christ, le Logos « qui était aux origines et qui était en Dieu ». Révélant ainsi que celui qui a vécu en un corps de chair était la Vérité essentielle qui est pour tous les temps, pour tous les hommes, la racine de toute vie.

Cet évangile, qui contient dans ses premiers versets l’essence même de Principes christiques universels, offraient naturellement le texte le plus apparenté à sa vision.

Pourtant nous ne considérons qu’un but unique : dégager de la gangue sentimentale ou la myopie de notre époque traîne le « bon Jésus » et le « simple de Nazareth » cette Essence Christique Universelle qui n’a eu ni commencement ni fin, cette impulsion spirituelle du Verbe solaire qui s’est unie à la terre pour attirer l’humanité hors du chaos où elle a sombré et continue de sombrer.

Mais cette pure Essence divine n’en a pas moins été mêlée à la nature humaine de Jésus de Nazareth à un moment précis de l’Histoire.

Si même l’on distingue clairement le Verbe incréé de celui qui fut pendant trois ans son support corporel, depuis le Baptême dans le Jourdain jusqu’au Golgotha, on ressent toute la force de la question : Qui fut donc ce Porteur-de-Dieu ? De quelle chair a pu être pétri cet homme appelé à l’union sans mesure ni comparaison ? Qui a pu être Jésus ?

Cette question, les recherches occultes qu’elle a suscitées, les résultats obtenus, occupent tout particulièrement notre intérêt et notre attention et nous pouvons trouver certaines réponses dans les évangiles de saint Luc, de saint Matthieu et de saint Marc. Car cette fois ce sont les trois synoptiques qui apportent confirmations et vérifications.

« L’évangile de saint Luc » contient les premières révélations sur la nature de l’enfant Jésus. « L’évangile de saint Matthieu » va enchaîner et reprendre ces données d’un point de vue complémentaire. On ne peut se dispenser de lire et d’étudier de front ces deux aspects.

D’ailleurs, celui qui rencontrerait aujourd’hui d’avantage un livre semblable au présent article doit savoir que c’est le fragment détaché d’un ensemble qu’il lui faut reconstituer entièrement pour saisir la portée de chaque détail.

C’est pour aider le lecteur occasionnel dans cette tâche que nous voulons renouer le fil dans l’étude d’une certaine recherche de la spiritualité. Il ne s’agit pas de suppléer en quelques mots à la lecture des autres présentations. Rien ne peut remplacer cette étude répétée, reprise pendant des années, cette sorte de lecture-méditation qui seule peut progressivement révéler l’action de l’esprit derrière les mots d’un exposé parfois complexe. Mais il faut tenir compte de la situation défavorable du lecteur non préparé et qui risque de perdre en bonne partie le sens de ce qu’il lit, surtout si on compare sa situation à celle des auditeurs privilégiés. Il faut donc retracer l’enchaînement de certains faits qui pourraient paraître étranges, car l’histoire extérieure ne nous apprend rien à leur sujet. La trace en a été presque entièrement perdue depuis les événements de Palestine. Mais lorsqu’on en laisse agir sur soi le récit , sans préjugé ni parti pris, on en saisit tôt ou tard la nécessité intérieure.

Ces faits ont particulièrement trait à l’enfance du Maître; il faut les rappeler ici pour l’intelligence des pages qui vont suivre.

Avant d’en retracer les grandes lignes, avant d’aborder un récit qui permet d’entrevoir l’un des plus grands mystères de l’évolution humaine, repassons quelques-unes des paroles dans « L’évangile de saint Luc » qui préparent ses auditeurs aux révélations qu’elles vont leur faire.

Lorsque nous parlons de l’événement du Christ, nous avons comme source, les « grands tableaux imaginatifs que nous contemplons » quand nous dirigeons notre regard vers ce qui s’est accompli au commencement « de notre ère. »

« Au commencement de notre ère, beaucoup d’événements exceptionnels » se produisirent pour que le plus grand événement de l’évolution « humaine puisse s’accomplir. »

« Tous les livres du monde ne suffiraient pas à décrire ce qui s’est passé, alors. »

Le Logos, le Verbe incréé, ne s’est pas incarné dans un corps d’enfant. Il est apparu sur terre lorsqu’en son corps une individualité très supérieure et préparée pour cette mission à fait l’offrande, le sacrifice d’elle-même, rejetant son Moi propre hors de ses enveloppes corporelles spiritualisées pour les offrir à l’entité du Christ. Celle-ci ne commence à les habiter qu’à partir du Baptême dans le Jourdain. Elle va dès lors les pénétrer lentement au cours des trois années d’incarnation. L’union ne sera devenue totale qu’au moment de la Passion. C’est un corps humain entièrement imprégné de la vie du Créateur Universel qui sera attaché sur la croix; c’est un sang totalement sublimé par l’esprit même de Dieu qui coulera sur la terre.

Quelle préparation a pu rendre ce corps assez pur pour qu’en lui s’accomplisse une telle alchimie ? Quelle individualité a pu être assez puissante pour élever la nature humaine au-dessus d’étapes en apparence infranchissables ? Et comment cette préparation a-t-elle pu se faire en harmonie avec les lois de l’évolution, ces lois que le Christ ne venait pas perturber, mais vivifier ?

C’est une quintessence de toute la nature humaine qui doit recevoir le Christ; et c’est le résumé de toutes les expériences par lesquelles a déjà dû passer l’humanité sur terre qui doit être conduit vers le Sauveur. De la même source créatrice, à l’origine, sont partis des courants qui se sont divisés et multipliés pour opérer chacun suivant sa nature, suivant l’époque et les contrées où vivaient les hommes. L’unité originelle de la nature humaine a été fragmentée à l’infini. Tout ce qui s’est ainsi éparpillé au cours des âges et des civilisations doit se regrouper. A la rencontre du Dieu qui descend, c’est une synthèse de toute l’humanité qui doit s’élever. Elle se prépare déjà dans les civilisations qui précèdent l’ère chrétienne et commence à former deux grandes « têtes de pont ».

L’une est aux Indes et l’autre se concentre dans le foyer de civilisation égyptienne rattaché, par son inspiration, à l’initié qui domine toute l’époque Perse, puis Chaldéo-Babylonienne de Zoroastre.

L’ultime fusion devra s’opérer en un seul être, mais par étapes successives. Un seul et même corps d’enfant ne peut porter des atavismes aussi complexes. Ce n’est en fait pas d’un seul enfant mais de deux enfants Jésus qu’il est question dans les Évangiles.

L’un est décrit par l’évangile de saint Matthieu, l’autre par l’évangile de saint Luc. Et bien des divergences d’apparence inexplicables se résolvent lorsqu’on sait qu’il s’agit de deux enfants différents.

Le Jésus de saint Matthieu et celui de saint Luc sont issus de la maison de David; mais de deux rejetons différents : Salomon et Nathan. Si l’on compare les deux généalogies (Matth. 1 et Luc 3), on constate qu’elle divergent à partir de David. Matthieu suit la filiation de Salomon, qui fut roi, et Luc celle de Nathan qui fut prêtre. Chacune des deux lignées aboutit à un homme appelé Joseph qui prend une femme nommée Marie. Mais il s’agit de deux couples différent et lorsqu’on connaît la valeur des noms dans la Bible, on ne peut s’étonner que les deux couples de parents choisis n’aient pu recevoir un autre nom que celui qui caractérise ce qui va s’accomplir par eux.

Joseph de la lignée royale habite à Bethléem. C’est lui qui reçoit l’Annonciation de l’Ange. Il prend alors sa femme chez lui et l’enfant naît non dans une crèche, mais dans leur maison (Matth. 2. V II)

Cet enfant reçoit de naissance le corps physique et le corps éthérique que depuis Abrham (Abraham) a préparé obstinément pour lui; Le Peuple Hébreu. Sous la rude loi de Jéhovah, ce peuple se soumet à toutes les règles, qui, au milieu de la confusion des autres peuples, assurent la continuité du sang. A travers quarante-deux générations, la race d’Abraham reste fidèle à l’alliance que Jéhovah a établie avec l’ancêtre et sa postérité. Elle peut transmettre à l’enfant Jésus de la lignée royale le corps physique et le corps éthérique en lesquels vont s’incarner, dès la naissance, l’esprit et l’âme du plus grand initié de l’antiquité qui ait sondé les mystères solaires : Zoroastre.

Zoroastre, l’astre d’or, le maître de toute la sagesse antique qui a inspiré les civilisations à partir de la période hindou, qui a découvert l’art de scruter les secrets de la nature et celui de gouverner les hommes, Zoroastre pénètre donc en des enveloppes corporelles dans lesquelles le passé de l’humanité sur terre atteint son plus haut degré de concentration. « L’étoile d’or » a été reconnue par les héritiers de la civilisation zoroastrienne, les Mages que décrit saint Matthieu. Ce sont des rois qui rendent hommage à l’enfant royal.

Celui-ci entre plus en contact encore avec les contrées où l’action civilisatrice de Zoroastre a pénétré; car c’est lui que les circonstances font fuir en Égypte. Guidé par le principe paternel (c’est toujours Joseph qui reçoit les avertissements de l’ange), l’enfant est ensuite ramené non point à Bethléem, mais à Nazareth où il va vivre désormais. C’est là que ses parents vont mettre encore au monde six enfants, quatre fils et deux filles, ceux que l’Évangile appelle les « frères et les sœurs du Seigneur »; ils sont de la famille descendante de Salomon.

Or voici qu’à Nazareth vit déjà un autre enfant Jésus; celui-là, le « fils du pauvre charpentier », qui est décrit par saint Luc. C’est lui que sa toute jeune mère à mis au monde dans une crèche alors que, montant de Nazareth à Bethléem avec Joseph, son époux, pour se faire recenser selon l’édit de César Auguste, est arrivé le temps où elle devait accoucher. Ni maison dans la ville, ni or, ni roi; mais une lumière céleste sur la campagne, une armée d’anges qui chantent et de simples bergers qui comprennent quelle est la « gloire » qu’on leur annonce.

Pour se mettre sur la voie des origines de cet enfant, saint Luc ne « descend » pas comme saint Matthieu, le chemin des générations depuis l’ancêtre Abraham. Il « remonte » sa généalogie jusqu’à dieu. Car cet enfant, s’il doit son corps physique à la race de David (par Nathan), il est pénétré d’une substance éthérique aussi pure qu’au premier matin de la création. C’est la partie de la nature éthérique d’Adam qui fut préservée de l’influence luciférienne et conservée dans sa pureté primitive. Elle n’a pas connu le « pêché » et a gardé sa fraîcheur juvénile. Les grâces de cette substance adamique antérieure à la chute sur la terre, de ce premier bourgeon spirituel de l’humanité, pénètrent donc, intactes, en cet enfant Jésus de la ligne sacerdotale. Sa chair est la seule au monde qui ne porte pas le poids d’une hérédité usée et corrompue par les tares de l’humanité terrestre. Elle seule pourra servir d’alambic aux incorporations mystérieuses qui vont faire d’elle l’habitacle du Christ. Elle seule est assez pure, assez impersonnelle et dénuée de tout lien terrestre, pour porter physiquement le Dieu qui va l’employer à la consommation du plus grand des Mystères.

Le moi et le corps astral de Zoroastre, on l’a vu, habitent l’enfant Jésus de saint Matthieu. La vive lumière qui enveloppe la naissance de celui de saint Luc provient de la manifestation astrale du Bouddha « adoubant » l’enfant de la crèche.

Six cents ans avant l’ère chrétienne, le Bouddha avait apporté aux Indes la doctrine de la compassion et de l’amour. Ce qu’il enseigne, c’est la voie intérieure, celle qui rend l’homme maître de ses instincts égoïstes et destructeurs. Le Bouddha détourne du monde des sens, qui fait naître l’avidité, et il ouvre la voie vers l’unité intérieure, la communion universelle. Ce n’est pas encore l’amour qui ne sera fondé que par le Christ sur la liberté intérieure et la conscience individuelle; mais c’est l’irruption du courant qui doit aboutir un jour à cet amour chrétien.

Le Bouddha donne cet enseignement au terme d’une vie dans laquelle il a atteint pour lui-même le sommet de la perfection sur terre. Il ne se réincarnera plus. Mais son corps spirituel de manifestation vient s’unir à la seule nature humaine apparue au cours de l’évolution dans l’état de pureté originelle, telle qu’elle fut conçue par les entités divines avant l’intervention des forces de résistance et de mal. Le « chant des anges » qu’entendent les bergers célèbrent cette alliance entre le premier messager de paix et l’innocence de la nature humaine, conservés sous une forme originelle; cet état d’innocence, toute la culture de l’Inde en a gardé la nostalgie.

L’enfant qui naît dans la crèche n’a pas à fuir devant la colère d’Hérode. Sa naissance a eu lieu après le massacre des Innocents; elle est légèrement postérieure à celle de l’enfant royal. Ses parents le ramènent à Nazareth. Il est circoncis, puis conduit à Jérusalem pour la Purification qu’ordonne la loi juive. C’est alors que le vieillard Siméon perçoit intérieurement la nimbe de lumière autour du nouveau-né qu’on apporte dans le temple, et il s’en trouve « consolé ».

Auprès du Jésus de saint Luc, la jeune mère occupe une place correspondante à celle du père pour le Jésus de saint Matthieu. Elle a reçu l’Annonciation de l’ange et elle « recueille en son cœur » tous les faits qui révèlent le caractère exceptionnel de son enfant. Par elle s’affirme le principe maternel, la voie de l’âme, la vision intérieure, tandis que le Joseph de saint Matthieu exprime le principe paternel, la force sensible, l’autorité royale.

Les deux enfants vivent l’un près de l’autre jusqu’à l’âge où la pénétration doit se faire. A l’un est infusé toute la sagesse acquise au monde, la connaissance du ciel et de la terre. L’autre est sans moyen d’expression mais totalement ouvert par l’amour et la pitié aux souffrances de la condition humaine.

Le temps est venu où la sagesse universelle doit se réunir à l’amour universel; primitivement unis dans la nature divine, divisés pour l’homme depuis sa chute dans la matière, le « pêché originel », (ou plutôt ‘LA TÂCHE ORIGINEL’) , ils doivent se rencontrer pour former l’Être le plus parfait que l’humanité puisse envoyer au-devant du Dieu qui vient vers elle. Ce Dieu de nos Cœurs, ce Dieu de notre Compréhension !

C’est au temps de la fête de Pâques que les deux ne feront plus qu’un. Lorsque l’enfant sacerdotal, âgé de douze ans, monte à Jérusalem avec ses parents pour célébrer la fête, la métamorphose s’accomplit en lui. Ses parents le cherchent et ne le trouvent pas. Or il est au milieu des Docteurs de la Loi « les enseignant et les interrogeant ». L’esprit de Zoroastre vient de quitter l’enfant de Salomon et de passer dans celui de Nathan. Dans celui-ci, il a ouvert la voie à ce qu’on pourrait comparer à la pensée et à son expression. Le Moi de Zoroastre, du plus sage d’entre les sages, habite désormais la plus fine fleur de l’humanité qui soit apparue sur terre depuis Adam, le premier homme. Le corps du « nouvel Adam » se prépare.

Les douze premières années ont permis l’alliance avec l’astralité rayonnante du Bouddha. Et tout le texte de saint Luc, qui a décrit cette alliance, est imprégné de la « douceur évangélique » qui en est émanée. La maturité de Zoroastre imprègne maintenant les enveloppes corporelles de Jésus de toute la sagesse, de toute la connaissance, de toute l’expérience humaine acquise au cours des périodes d’évolution terrestre.

À Nazareth, l’enfant royal a terminé son destin et décline pour mourir peu après. Il en est de même pour son père, ainsi que pour la jeune mère de l’enfant sacerdotal. Le Joseph de saint Luc recueille chez lui la Marie dont l’époux et le fils sont morts lorsque l’esprit de Zoroastre est entré dans l’autre enfant. Lorsque lui-même meurt quelques années plus tard, Marie reste donc la seule survivante des deux couples; c’est elle la « mère du sauveur qui se tient au pied de la croix ». En réalité, elle est la mère éternelle des « frères et sœurs du Seigneur », comme elle le fut de l’enfant en qui vécut pendant douze ans l’esprit de Zoroastre. Cet esprit vit maintenant dans celui qui est devenu son « fils ».

Sur les années de la vie de Jésus pendant lesquelles s’accomplit le travail du corps astral et du moi de Zoroastre, modelant les organes qui serviront d’expression à la pensée divine, les évangiles se taisant; il n’est pas nécessaire non plus d’en parler dans cette étude de « l’évangile de saint Matthieu ».

Au Baptême du Jourdain, l’esprit de Zoroastre a quitté les enveloppes corporelles de Jésus, offrant à Celui qui va descendre en elles le résumé le plus parfait de tout ce qui a travaillée, sur terre comme au ciel, pour former la nature humaine.

[Jean-Samuel G. – le 14-11-02]

Les Scientifiques se perdent en conjecture qui devient une conjoncture.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
Les Scientifiques se perdent en conjecture qui devient une conjoncture.
Sur la Côte Est des États-Unis, dans les environs de Boston, plus précisément sur les Plages de Cape Cod; une grande quantité de mammifères marins se sont échouées sur les grèves.

Les bénévoles ont réussi à replacer 46 de ces mammifères à la mer, mais on craint qu’ils ne s’échouent à nouveau bientôt. Plusieurs sont morts, n’ayant pas pu être renfloués.

Revenons à nos « Scientifiques » qui disposent de tous les instruments, les équipements, mais surtout l’intelligence pour appliquer une bonne mesure de sens commun. Ont-ils considérés les conjectures (supposées) avancées par les tenants d’Ésotérisme et de Métaphysique ?

Il y a matière à considérer, surtout qu’il y a quelques jours à peine, un objet non-identifié dans le ciel de l’Ouest des Etats-Unis, a été signalé officiellement, et avec les événements du 11 septembre, l’ordre de chasse fut immédiatement donné. Rendu sur place, les pilotes n’ont constaté qu’un éclaire bleu qui s’est manifesté et l’objet à disparu.

Non les tenants des sciences occultes sont des rêveurs, non initiés aux Sciences Officielles. Alors quand la prochaine explication échevelée sur l’échouement des mammifères marins.

Claude, je me permets de te demander ceci… Réfléchissons, et tenons-nous aux aguets d’informations, si dans 30, 40, 60 ou 90 jours nous entendons parler de catastrophes planétaires suite à ce « suicide » collectif. Pour ma part, je suis convaincu de ma thèse, reste à la confirmer de façon structurée, peut-être pourrons-nous réveiller les tenants du matérialisme…

[Jean Samuel G. le 30-07-02]

Un choix, une attitude face à notre mort.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2002
Un choix, une attitude face à notre mort.
Sincèrement, je crois qu’il n’y a aucune souffrance dans la mort comme telle. La souffrance viendrait de la maladie, des organes qui sont attaqués, ou encore des blessures subit lors d’accidents. Mais que la mort, intrinsèquement, ne comporte pas de souffrances. D’autre part, je crois que comme la naissance, il y a un choc psychosomatique, dont on fait l’expérience lors du décès; mais qui forcément ne laisse pas de séquelles, vraiment ce serait semblable à la naissance.

Pendant longtemps, la mort a été le domaine réservé des prêtres. Les médecins, eux, ne devaient s’intéresser qu’à la vie. Mais, peu à peu, la science a commencé à avoir une autre vision du problème. Ainsi, la publication des ouvrage du Dr. Elisabeth Kübler-Ross, ont fait l’effet, en son temps, d’une véritable bombe, une révolution. Elle avait osé entreprendre une enquête auprès des agonisants, leur demandant leurs sentiments, leurs impression à propos de leur mort prochaine. À peine dix ans après, on donnait des cours de thanatologie, on étudiait l’approche de la mort à travers tous les États-Unis. On finit même par créer les « hospices ». Elisabeth Kûbler-Ross avait fait exploser les barrières.

Elle suscita surtout d’autres auteurs et d’autres ouvrages sur le sujet, tel que La Vie Après La Vie de Raymond Moody et Ce Qu’ils Ont Vu… Au Seuil De La Mort de Karlis Osis et Erlandur Haraldsson. Les récits font preuve d’une étonnante unanimité.

Il existe, tous les médecins le savent, des cas, certes rares et occasionnels, de ce que l’on peut appeler des rémissions spontanées du cancer. Nous avons tous dans nos entourages de ces patients que les spécialistes croyaient inopérables et condamnés à court terme, mais qui, pourtant, ont survécu encore cinq, voire dix ans et même beaucoup plus. L’un des points communs à ces « anomalies » a été la réaction du malade se sachant condamné. Chaque fois, il avait décidé de changer d’existence, durant le court temps qu’il lui restait à vivre.

Jeannine, mon épouse, a opté pour la crémation, et je n’avait pas à intervenir, je respecte son choix; tout comme celui de son don d’organes. Cela relève de sa volonté, de son choix, et ça fini là.

Pour ma part, j’ai opté pour des funérailles traditionnelles, c’est mon choix, mes idées qui je crois respectent ma formation, mes idées, la tradition dans laquelle j’ai du vivre ma vie, et dans laquelle j’y est vécu ma spiritualité. Je serai exposé une journée avant les funérailles. Mais de là à dire s’il y a un choc provoqué par la crémation, ou l’injection de produit chimique violent dans le système sanguin ? Y a-t-il eu un choc morphologique, lors de la momification en Égypte ? Je ne peux te le dire. D’ailleurs il est sans doute préférable que nous n’en sachions rien, et que nous ignorions tout de ce passage, tout comme notre prochaine incarnation. Mais nous avons la responsabilité de bien la préparer, afin d’avoir le moins possible à répéter les expérience de cette vie-ci.

[Jean-Samuel G. – le 16-03-02]

L’Aura humaine et ses couleurs.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2001
L’Aura humaine et ses couleurs.
Peu de sujets ne retiennent autant l’intérêt et la fascination pour les gens intéressés dans la métaphysique et le mysticisme que celui de l’Aura Humaine. Pendant que la nature même de
l’Aura est examinée et expérimentée par différentes Écoles de Pensées, ce n’est que tout récemment que la science a reconnu ce phénomène. Ceci est dû à la découverte de la photographie Kirlian, en Russie. Cette vérité qui avait été démontrée depuis des millénaires par la Grande Tradition, dans différentes Écoles Initiatiques, dites « secrètes ».
Lorsqu’on s’arrête sur le phénomène de la manifestation de l’Aura Humaine et des effets manifestés, il est nécessaire de commencer par une brève analyse de sa nature. Le Corps Humain, tout comme tout ce qui a une certaine vie, comme les plantes et les minéraux; émettent des radiations.

Par comparaison, purement imagée; si nous enlevons la couverture d’un moteur électrique ou d’une dynamo, nous nous rendons à l’évidence et constatons que la structure globale de dessous sa couverture, de sa peau protectrice, est constituée d’un amas de filage, dans un ordre donné, autour d’une masse centrale, que l’on appelle un aimant, le corps humain est sensiblement semblable; avec son filage sanguin d’une part, et son filage nerveux d’autre part. Tout comme l’électricité qui circule par la voie des fils, le sang circule dans les artères et les veines pour produire cette énergie que l’on nomme VIE, en se répandant par les nerfs, et émettant une énergie d’activation comme l’électricité qui à un point donné arrive à un transformateur, l’énergie sanguine fait de même, et en partie par les glandes, les chackras, mais surtout simplement par la circulation veineuse et nerveuse, émet une énergie à la surface du Corps, que l’on appelle : Aura.

C’est ainsi que l’Être, par le fait de sa vie vibratoire irradie une énergie inconsciente, autour de son corps. Comme toutes énergies, cette radiation est vibratoire, elle possède tout aussi bien des qualités magnétiques, que nous choisissons d’appeler « polarité », lesquelles attirent ou repoussent. Nous identifions l’une de ces polarités comme étant positive, parce que celle-ci est plus étendue. Or, par contraste, l’autre est manifestement plus restreinte, limitée et sera identifiée comme négative.

La polarité négative est le résultat des éléments matériels que nous consommons dans notre nourriture. Le corps humain lui-même est négatif parce qu’il est composé de substances matérielles qui nous viennent de la terre elle-même. Nous renouvelons constamment la composition de notre corps avec des substances finies venant de la terre et ainsi notre corps physique est prioritairement négatif. Ces propriétés négatives constituent l’énergie « Spirit », contribuant à la polarité négative de l’Aura Humaine.

La polarité positive de l’Aura Humaine est le résultat de notre aspiration dans les poumons de l’énergie créatrice, d’une nature hautement et subtilement vibratoire également. Émanant du Soleil, sur la Terre. Sa nature vibratoire est tellement haute qu’elle excède le taux de vibration de toute énergie électrique connue.

Ainsi, le Corps Humain possède deux polarités, l’une négative et l’autre positive; formant ainsi un champ électronique autour du Corps. Celui-ci peut être intensifié à un tel point qu’il peut s’étendre à une très grande distance. Chaque Aura Humaine, toutefois, n’est pas distinctement séparé; il n’est pas isolé dans l’espace, parce que l’Aura Humaine est une énergie vibratoire qui peut se combiner avec d’autres énergies qui nous entourent.

Par ailleurs nous avons appris déjà, que l’énergie qui occasionne la matière à se manifester dans sa structure atomique, est négative parce qu’elle est finie et limitée. Aussi, nous avons également appris que la force vitale ou énergie psychique que nous assimilons par nos poumons et notre respiration est positive et infinie de par sa nature.

Alors, lorsque nous désirons étendre notre Aura, pour la projeter extérieurement à une plus grande distance, c’est la polarité positive qui doit être étendue. Il nous est impossible d’étendre la polarité négative de notre Aura et de s’attendre à ce que notre Aura s’irradie le moindrement. C’est la polarité positive de l’Aura qui agit en qualité de canal, de médium, ou de véhicule pour la projection de notre conscience psychique, et qui la transporte à travers temps et espace.

Nos études nous révèlent encore que les intonations de voyelles et les multiples bienfaits par le fait d’entonner ces sons de voyelles avec la plus grande justesse possible, peuvent procurer à l’Être Humain des bienfaits incroyables.

Ces études et ces pratiques sont également du domaine des Écoles Secrètes autant de l’Égypte Antique que de l’Inde, dans les vieux Temples et les pratiques Mystiques. Nous savons que lorsque nous entonnons un son de voyelle, nous provoquons des vibrations dans l’air qui nous entoure, tout comme les vagues de vibrations sur la surface de l’eau, dans lequel on aurait laissé tomber un caillou. Par nos intonations, nous occasionnons un dérangement dans l’air qui à son tour agit comme médium ou canal pour propager cette même vibration ou dérangement. Ainsi ces vibrations peuvent être transmises à d’autres personnes qui peuvent les entendre. Comme résultat de leur audition; ou comme résultat d’avoir ressenti ces vibrations de certaines façons que nous puissions expliquer; les centres psychiques de ces personnes sont stimulés, affectés et ils réagissent psychiquement et émotionnellement à de telles voyelles.

Nous avons, en plus, fait l’étude dans le sens qu’il y a un certain nombre de centres psychiques; qui sont des transformateurs ayant la capacité de changer les hauts taux de vibrations à des octaves plus basses, afin de produire des effets particuliers sur notre organisme et notre mentalité. Lorsque des centres psychiques sont éveillés ou activés par l’intonation de sons de voyelles, par exemple, ils stimulent le système nerveux sympathique en harmonie avec les Forces Cosmiques. Ainsi est mis en mouvement un plus grand écoulement de Force Vitale de Vie Positive à travers tout notre Être et la polarité Positive de notre Aura s’agrandit. Le résultat en est, que notre Aura s’étend extérieurement sur une distance infini, dépendant de la quantité de stimuli reçue.

Lorsque nous sommes prêt d’une personne dont l’Aura est positivement fort, nous en ressentons un effet magnétique, une sorte d’attraction à laquelle nous réagissons psychiquement. L’Aura d’un tel individu réagit sur notre système nerveux spinal et nous ressentons une concordance émotionnelle et psychique. Nous pouvons alors dire vraiment que nous avons senti une Aura à cause de ces qualités qui ne peuvent être directement perçues dans le sens qu’elles sont invisibles.

Par analogie, nous pouvons comparer l’extension de l’Aura partant du Corps Humain à celui de la projection d’un rayon laser ou radar. Au radar, lorsqu’un rayon est projeté et frappe quelque objet sur son trajet, il est immédiatement réfléchi et renvoyé à sa source. Par ce moyen, les instruments déterminent la position des obstacles.

De façon similaire, une Aura Positive peut être projetée extérieurement et dirigée de manière qu’elle puisse contacter l’Aura d’une autre personne et de divers objets, dont la nature peut être affectée de quelques façons. Lorsqu’une Aura est ainsi projetée, un autre individu sensitif aux impulsions psychiques ressentira l’Aura qui a été ainsi projetée. Il sentira comme si il y avait une présence autour de lui. Il sera conscient d’une autre personnalité bien qu’il ne connaisse rien de la nature de l’Aura.

Notre attitude mentale et notre développement psychique peut changer la nature, c’est-à-dire la polarité de notre propre Aura. Celui qui nourrit la haine, qui est remplit, inhibé de crainte par la peur ou qui exprime une jalousie extrême est dans un état négatif et il en résulte que son Aura est négative et contractée. De la même façon celui qui démontre de la compassion et de l’amour ou qui est spirituellement enclin, est en harmonie avec les plus hautes qualités du soi de son Être intime et comme résultat, son Aura est positive et d’étendue plus vaste. On doit réaliser, bien entendu que notre Aura, comme tout champ électromagnétique est toujours composée des deux polarités; positive et négative. Mais par contre l’Aura, dans sa manifestation, a toujours une prédominance pour l’une ou l’autre polarité.

Notre faculté de penser est hautement essentielle et en relation directe avec le développement de l’Aura. Des pensées négatives, par lesquelles nos intentions sont destructices et pessimistes, retiennent et emprisonnent l’Aura sur le plan corporel, c’est-à-dire, plus ou moins limité à l’immédiat de la personne physique. Lorsque les constituants sont négatifs, l’extension de l’Aura est presque impossible.

Les couleurs de l’Aura ou bien les couleurs associées à l’Aura; ce qu’il serait préférable de dire, sont caractéristiques de la condition dans laquelle le Corps Humain se trouve; non seulement notre santé générale mais aussi notre état d’esprit. Il est donc possible de dire à ce stade présent, que les couleurs sont symboliques de la sorte et du genre d’Aura que nous pouvons manifester. Parfois, et tout au plus, la couleur peut révéler si notre Aura est négative ou positive.

En regard de ceci, il nous est obligatoire de stipuler, d’affirmer et d’expliquer simplement que l’Aura n’a pas de couleurs par elle-même, qu’elle ne possède aucune couleur. La présence peut produire une ou des couleurs, ou influencer de manière à associer avec elle, l’idée de la couleur. Les fréquences énergétiques de l’Aura, c’est-à-dire le taux vibratoire qu’émet l’énergie corporelle, est si haute qu’elle est au-dessus des rayons oculaires, au-delà de la lumière visible. Conséquemment, il est présentement impossible pour la radiation de l’Aura d’exciter ou d’influencer la rétine de l’œil; toutefois l’Aura peut et influence des changements vibratoires sur les autres sources d’énergie, sur d’autres luminosités.

Lorsque les vibrations énergétiques de l’Aura embrouillent ou frappent un champ de lumière coloré entourant le Corps Humain, ils produisent un changement distinctif dans la fréquence ou le taux de vibration de cette lumière de fond. La surimposition, le recouvrement par les vibrations de l’Aura sur l’écran lumineux produisent un changement subtil dans la couleur ou la luminosité, mais le changement est suffisant pour nous permettre de reconnaître, de nous apercevoir objectivement ce léger changement dans le champ de lumière comme tel. En d’autres mots, ce que nous pouvons voir, dans de telles circonstances, n’est pas la couleur de l’Aura, mais belle et bien, les effets qu’une Aura peut produire sur un écran lumineux. Nous voyons les changements dans le champ de lumière, et nous associons mentalement ces changements avec ce que nous croyons être des couleurs. Et nous prétendons ainsi que ce sont les soit-disantes couleurs de l’Aura. Ce que nous apercevons véritablement sont les effets secondaires de l’énergie corporelle non perceptible de l’Aura; sur des éclairages ou lumière de fond qui, elles, sont perceptibles.

Pour cette raison, dans la plupart des expériences sur l’Aura, nous utilisons un champ de lumière comme mise en scène; par la projection de certaines lumières et des couleurs projetés sur un écran. Ces lumières sont définitivement produites de façon physique. Ensuite, nous plaçons devant un individu dont les radiations de son Aura produiront un certain effet particulier; ce qu’en langage technique on appelle une modulation de fréquence, ou si l’on veut, une vibration intermédiaire, constituant un changement dans le champ de lumière. Les changements de couleurs, que ce soit dans une octave plus basse ou plus haute correspondront soit à l’état de santé physique ou l’état mental de l’individu.

Toutefois, dans certaines occasions, lorsque nous sommes tout proche de quelqu’un et que nous ressentons son Aura, simultanément nous ressentons une certaine sensation de couleur; la couleur semble rayonner de l’Être, de la personne. Nous ne voyons pas son Aura, mais les vibrations de son énergie corporelle, son Aura surimpose ou voile d’une influence notre système nerveux sympathique.

Nos études nous démontrent que le système nerveux sympathique est intimement lié à notre système nerveux spinal par de petits filaments nerveux que l’on appel RAMI. Les vibrations de l’Aura sont transformées et réduites à des octaves inférieures dans les systèmes nerveux sympathiques et ensuite transmises par les filaments RAMI au système nerveux spinal. De là, ces vibrations sont conduites à un endroit dans le cerveau où ces impulsions sont reçues en qualité de sensations visuelles; réalisées comme des couleurs.

Par exemple, lorsque vous appliquez une pression sur vos yeux fermés, avec vos doigts, vous produisez des impulsions par cette pression qui se traduisent dans le cerveau comme des changements de couleurs; toutefois vous ne voyez pas vraiment de lumières, ni des couleurs. C’est ainsi que vous pouvez également voir ces couleurs de l’Aura, autour d’un individu, sans avoir recours à un moyen physique, mais vous pouvez réaliser que la sensation de couleur est dans le cerveau, dans la conscience et non pas dans le champ de radiation aurique.

Considérons brièvement quelques unes des principales couleurs que les expériences ont démontrées comme étant associées avec la polarité (négative et positive) de l’Aura, et qui sont le résultat de nos pensées et de nos actions :
LA COULEUR VIOLETTE, indique que l’Aura possède une attraction magnétique fortement positive, ses effets se propagerons loin. Elle indique que le caractère de l’individu est honorable, qu’il a aussi, un développement psychique considérable.

Donc, voilà, nous espérons vous avoir apporté quelques précisions sur le phénomène de l’Aura.

[Jean-Samuel G. – le 01-05-01]

P. D. OUSPENSKY – La quatrième Voie.

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
P. D. OUSPENSKY – La quatrième Voie.
La Quatrième Voie est le témoignage le plus compréhensif publié à date sur les idées enseignées par le défunt P. D. Ouspensky. Ouspensky a toujours commencé – tout comme le contenu de son présent ouvrage – en mentionnant à chaque groupe de nouveaux étudiants que « les idées les plus importantes et les principes de ce système ne m’appartiennent pas. C’est précisément ce qui les rend de grande valeur, parce que s’il était de mon crû, elles ne seraient comme tout autres inventées par des cerveaux ordinaires – elles ne présenteraient que des points de vus subjectifs des choses. »

Beaucoup des enseignements d’Ouspensky ne furent pas enregistrés sauf dans la mémoire de ceux qui ont pu l’entendre. Toutefois, plusieurs des groupes d’Ouspensky, dont des secrétaires enregistraient autant qu’ils purent, et dans la décennie qui suivit, après son décès en 1947 quelques-uns uns de ses élèves étudièrent ces transcriptions et y ajoutèrent textuellement divers extraits dans une forme appropriée pour une publication. Cet ouvrage est le résultat de leurs travaux. (Environ 10 000 pages de transcription sont présentement dans le Département des Archives & Manuscrits de la Librairie de l’Université de Yale, pour l’usage de générations futures.)

Un des étudiants d’Ouspensky qui fut présent à la fois à la première rencontre à Londres en novembre 1921 et la dernière en juillet en 1947, déclarait quelque trente années plus tard : « Celle-ci était la méthode par laquelle certaines vérités essentielles furent formulées et transmises d’une telle façon que leur véritable compréhension pourrait être reconstruite par les autres beaucoup plus tard ». Nous avons tous eus notre petite part dans ce processus, et ce peut être, c’est toute la raison, le motif, de notre présence ici : « pour cueillir des brins du tissu », le futur en étant le but et nous ne le verrons pas.

[Jean-Samuel G. – le 24-11-00]