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Melkitsédek qui es-tu ?

Réflexions et TémoignagesAnnée 2000
Melkitsédek qui es-tu ?
Ailleurs dans la bible il est fait référence aux trois Rois Mages, à nul endroit auparavant, et à nul endroit après il en est fait mention. Pour lesquels est-il le plus logique ou le plus important de s’attarder : Melkitsédek ou les Rois Mages.

Regardons ce que la métaphysique en pense :

Roi de la droiture, le règne de la droiture, conseillé honnête, jugement équilibré, roi de justice.
« Roi de Salem » et « prêtre du Dieu, le plus haut » qui apporta « le pain et le vin » pour Abram (pas Abraham) a son retour du massacre des rois païens qui avaient capturé Lot. (Gen 14 :18; Heb. 7). De Jésus il fut dit, qu’il devait être prêtre pour toujours, selon l’ordre de Melkitsédek. (Psaume 110 :4; Heb. 5 :6)
Meta – La Divinité établira parmi les homme une justice droite, et de paix (roi de droiture, roi de justice, roi de Salem, Salem signifiant paix). Melkitsédek fait surtout référence au Christ de l’esprit ou du super conscient, qui régnant dans la conscience des hommes établira et maintiendra la droiture dans l’agissement, l’ajustement parfait, la paix et la perfectibilité.

Melchi : mon roi; mon souverain; mon conseillé, mon juge; provenant ou appartenant au roi.

Les deux individus nommé dans le généalogie de Jésus Christ. (Luke 3 :24,28)
Métaphysiquement : Une phase de la volonté régnant en l’homme (mon roi, mon souverain); il existe aussi une suggestion de compréhension et de bon jugement, de maîtrise et d’autorité dans la signification de cette racine : (mon conseillé, mon juge).

Je crois que comme toute identité que l’on peut rencontrer dans la vie, nous avons devant soi, une tâche particulière, en plus de notre tâche générale (de pourvoir à notre évolution – générale), celle-ci peut être très courte, comme beaucoup plus longue, (de toute une vie même). Tout dépend de la fonction à exercer. Personnellement, pendant un temps (quelques petites années) j’ai eu la fonction de ‘monter’ un collège initiatique. J’ai exécuté cette tâche au mieux de ma connaissance. Nous avons initié des centaines et des centaines de personnes. Ainsi nous avons collaborés à l’évolution de celles-ci.

Malheureusement, beaucoup se sont laissé emporté par des idées (à la mode), laissant leur orientation première (que ce soit par orgueil, ou pour tout autre motifs) et ont choisis O. T. S. Je ne fais ici aucun jugement, ce n’est pas ma fonction et ils n’ont certes pas besoin de moi ou de ce jugement dans l’autre monde. La seule appréciation que je me permets de faire :

« Ai-je exercé ma fonction adéquatement ? »

Ce que je pense de Melkitsédek :

Ce que je pense, surtout que mon esprit s’arrête à l’expression complète; l’Ordre de Melkitsédek. Que la notion de « ORDRE » soit exacte dans sa traduction, ou dans son interprétation, ou encore dans sa conception, peut m’importe; c’est là que j’y concentre mon attention.

Après la rencontre de Melkitsédek avec Abram, Abram devient Abraham. C’est une pratique ancienne, mais encore courante, par la Grande Tradition, dans les Ordres Initiatiques, d’attribuer un nouveau nom symbolique, lors des toutes premières initiations; comme si c’était un nouveau Baptême. Toutefois, en plus cette Ordre devait être très puissant, pour accorder une prêtrise; cet Ordre devait avoir le pouvoir d’ordination, par mission divine, surtout pour être prévue dans l’évolution de ce prophète; qu’il s’agisse d’une seule fois, pour Abram ou en plusieurs autre occasions.

Ceci devait être autre chose qu’une religion, car rien n’indique que les deux étaient de la même « FOI ». De la même THÉOCRACIE, sans doute, étaient-ils de la même SPIRITUALITÉ ? Oui. Donc ici Ordre prends le sens de Fraternité, Allégeance, Croyance métaphysique, etc. Mais certes pas RELIGION, ou CLUB pour ceux qui pratique une même croyance. A cette idée je m’attache, et je m’attarde. Ceci voudrait dire qu’a cette occasion il aurait été de source beaucoup plus divine : un ORDRE, qu’une RELIGION. Qu’il était important pour Abram d’être reconnu et accepté dans un ORDRE, pour être reconnu et accepté : (par les autres croyances, comme fondateur d’un nouvel esprit) avant de poursuivre sa mission et de fondé une RACE, une RELIGION. D’être reconnu et accepté par la Grande TRADITION, pas une vulgaire invention humaine, à la mode, mais bel et bien Traditionnelle. Le seul possédant, et le seul ayant déjà participé et ayant l’autorité pour le faire était Melkitsédek.

C’est pourquoi, Jean Samuel, est si respectueux des Ordres honnêtement et véritablement TRADITIONNELLES dans leurs fondation, pas des créations (à la mode) récentes et humaines. En opposition d’avec les RELIGIONS, qui la plupart sont des interprétations, des manipulations, des utilisations orgueilleuses des hommes, (par les hommes, pour les hommes).

[Jean-Samuel G. – le 02-08-00]

 » Le Testament de Judas, par Daniel Easterman « 

« Le Testament de Judas, par Daniel Easterman »

Voici un extrait de cet ouvrage; est-ce un roman, est-ce un suspense historique ?

Chapitre 18.

Sur une table à part près du mur se trouvait une petite collection de manuscrits. Iosif se pencha et en prit un. Il le déroula soigneusement sur un coin de table libre.

« Il n’est pas difficile à déchiffrer, l’écriture est lisible. »

Jack éclaira le parchemin. L’écriture, araméenne, semblait à première vue dater du 1er siècle. L’encre, d’un noir foncé, était effacée par endroits; mais, comme l’avait dit Iosif, l’ensemble demeurait lisible.

Ni le grondement des eaux déchaînées, ni les flammes des feux les plus ardents ne me détourneront de mon Alliance avec Toi, ô mon Dieu, ni de ma foi en les Fils de la Lumière.

« Ça me rappelle quelque chose, dit Jack…
– Impossible, rétorqua Iosif, Crois-moi, j’ai cherché. Mais peut-être as-tu déjà entendu parler de Fils de la Lumière ?
– Qumrän.
– Oui, Qumrän. Il y en a d’autres comme celui-ci. Beaucoup d’autres.
– Tu insinues que ce serait un texte de Qumrän ? Ou, pour le moins, un texte essénien ?
– Lis, ne pose pas autant de questions. »

Je suis au milieu de mes ennemis, et cependant je vis dans une ville fortifiée, car tu es, Toi, ô mon Dieu, mes murs et ma forteresse. J’habite de sauvages contrées, et cependant dans mon jardin coulent des eaux qui m’abreuvent, car tu es, Toi, ô mon dieu, mon fleuve et mes cyprès, mes pins et mes cèdres.

« Regarde cette ligne : on dirait que c’est une lettre.
À son Excellence le Grand-Prêtre, le Nasri, seigneur du Sanhédrin, Joseph, puisse Dieu le guider et le faire entrer dans la Loi.
– Joseph ?
– Joseph Caiaphas. Il fut grand-prêtre pendant une très longue période, entre 18 et 36 après Jésus-Christ.
– On sait donc de quand date cette lettre.
– Tu vas voir. »

Jack regarda Iosif, Que se passait-il ? Qu’est-ce qui l’inquiétait ?

Le prophète a dit : « Le prêtre et le prophète ont erré hors du droit chemin. »

Ta lettre m’est parvenue aujourd’hui. Ton cousin Simon, le frère de mon épouse, toujours bienvenu en ma maison me l’a remise. C’est un homme juste. Demain, il partira une fois encore pour Jérusalem, comme le lui a ordonné le procurateur .

Jack hésita,

« Je ne suis plus sûr du nom. Valerius, peut-être ?
– Valerius Gratus, approuva Iosif.
– On connaît ses dates ?
– De 16 à 26 de notre ère. Ponce Pilate lui a succédé.
– C’est de plus en plus précis, Iosif, Si ce texte est essénien, il est à peu près unique. Aucun texte du Qumräm ne comporte de nom ou de date.
– En effet. Mais, comme tu le vois, ce n’est pas un document interne. C’est une lettre adressée à Joseph Calphas, à lui remettre par l’intermédiaire de son cousin Simon. L’auteur tient à se faire comprendre, c’est essentiel pour lui. Continue… »

Nous avons prié ensembles pendant plus d’une heure, et demandé au Seigneur de nous guider. Car nous vivons en des jours de peur. La venue du Messie est annoncée, et la Ville sainte et son peuple ont un cruel besoin de sagesse et de vérité. Beaucoup m’écartent de la Loi, et l’on peut craindre que la main du Seigneur ne s’abatte lourdement sur eux, et cause leur destruction, comme Elle a réduit en cendres les génération précédentes. Ne crains pas, cousin Caiaphas, car, si tu honores Son Alliance comme Elle est honorée par les Nozrim, le Seigneur sera avec toi. « Les Nozrim ?
– Il parle des Nozrim ha-Brit, les gardiens de l’Alliance. On appelait ainsi les Esséniens, ne t’en souviens-tu pas ?
– Si bien sûr ! »

Tu me demandes dans ta lettre de tout nous dire de moi, et de t’expliquer comment j’en suis venu à me considérer comme le Maître de Justice.

Jack interrompit sa lecture.

Alors mes grands amis en Ésotérisme, doit-on considérer ce document comme roman ? Comme suspense ? L’auteur a nécessairement vécu certaines expériences, certaines initiations, pour être capable d’écrire un tel texte. Certains noms sont peut-être des emprunts, Les mises en situation sont peut-être « ésotériques », mais si on se penche comme certains se sont penchés sur la Lettre du Vatican, nous nous devons à nous-mêmes de ne jamais se fermer, de refermer notre ESPRIT, sur les choses (quelques insolites quelles puissent paraître).

« Bon sang, Iosif ! Je comprends ton excitation. C’est une lettre de Moreh ha-Zedek; le chef des Esséniens en personne. Une lettre au grand-prêtre de Jérusalem. »

Iosif ne répondit rien. Jack le trouva pâle. Pourquoi était-il aussi bouleversé par cette lettre ? Elle constituait une découverte fondamentale : à elle seule, elle valait sans doute tout le reste de la collection. Mais Iosif semblait avoir été mordu par un monstre issu des profondeurs.

« Tu connais ma famille. Tu sais que mon oncle Judas a mené la révolte contre les romains lorsque j’étais encore un enfant.
– Judas de Galilés ?
– Je crois.
– À quelle date a-t-il mené une révolte contre les romains ?
– En l’an 6.
– Et le Maître de Justice serait son neveu ?
– On dirait bien. »
– Mon père, le rabbin Joseph, fils de Jacob, était le cousin de ton épouse. Ma mère, Myriam, était également ta parente par alliance.

Jack leva les yeux…

« C’est bizarre, n’est-ce pas ?

Le visage de Iosif lui glaça les sangs. Une terreur subite l’envahit.

« Non, Iosif. Tu ne pas croire ?
– Lis, Jack. Lis. Tu Verras. »
– Tu as toi-même célébré ma naissance et offert des présents pour participer à la félicité de mon père, dont j’étais le premier enfant. Tu lui as toi-même ordonné de m’appeler Yaschu, comme ton frère.

Jack faillit lâcher le précieux manuscrit, dont le poids, soudain lui semblait intolérable.

« Yashu, murmura-t-il. Jésus.
– C’est l’histoire de sa vie, Jack, écrite de sa main. Je l’ai lu, et je t’affirme qu’il n’y a aucun doute possible. Tu tiens dans ta main, mon cher ami, le premier Évangile. L’Évangile authentique. L’unique récit véridique de la vie de Jésus-Christ. Son autobiographie, comme on dirait aujourd’hui. »

[Jean-Samuel G. – le 15-10-99]

Moïse l’Égyptien.

Moïse l’Égyptien.

La Génétique de l’Égypte Antique dans le Monothéisme du Monde Occidental par Jan Assmann.

Incorporé dans la fondation même du monothéisme, et ainsi dans la culture occidentale, Moïse est une figure non pas de l’histoire, mais de la mémoire. Comme tel, il est le sujet de quintessence pour les innovations historiques que Jan Assman définit et utilise comme pratique dans cette oeuvre. Il s’agit d’une étude des moyens par lesquels les événements factuels et fictifs aussi bien que les caractères sont emmagasinés dans les croyances religieuses et transformés dans leur justification philosophique, des ré-interprétations littéraires, des restitutions philosophiques (ou simplement des falsifications), et démystifications psycho-analytique.

« Une étude brillante… De réputation mondiale en qualité de spécialiste de textes Égyptiens, croyances, et de rituels, Assmann est l’expression combinée d’une grande virtuosité technique de son choix professionnel avec un large – très large – intérêt théorique et comparatif… D’un argument élégant, une documentation impressionnante, et écrit dans une langue éloquente.

Moïse l’Égyptien présente un défi pour de nouvelles recherches sur l’histoire primitive du monothéisme, de même qu’une nouvelle lecture de la place de l’Égypte dans la culture moderne de l’Occident – et replace dans un double contexte beaucoup plus large la théorie d’une mémoire culturelle. »

· Anthony Grafton, New Republic

Jan Assmann fait une autre visite des sujets déjà couvert par Freud (dans Moïse et le Monothéisme), mais avec des différences importantes. Assmann n’est pas un amateur. Il est un Égyptologue Allemand éminent, et personne ne peut écrire avec plus d’autorité au sujet des relations entre l’Égypte Ancienne et l’Ancien Israël. D’égale importance, Assmann aspire à quelque chose à la fois de plus crédible et de plus valable que Freud. Freud a tenté de décrire Moïse tel qu’il était vraiment… Assmann au contraire choisit d’écrire un compte rendu de comment Moïse fut rappelé à la mémoire à différentes époques et à différents lieux… Assmann donne un éblouissant compte rendu de plusieurs siècles de la Tradition de « Moïse-comme-Égyptien ».

Moïse L’Égyptien, avec toute son érudition brillante n’est pas une simple narration historique non-émotive et sans passion. Elle est également une homélie. C’est par ceci qu’elle devient si rare – considérant son caractère de monographie académique – une lecture profondément émotive. Assmann présente ses arguments de façon passionnée qui pour nous aujourd’hui, avons beaucoup à apprendre des Anciens Égyptiens, sur lesquels il a passé sa vie à étudier… Le plus émouvant de tout, étant que Assmann est un homme passé maître de ces études, avec assez de courage pour être moralisateur… Assmann reconstruit avec une tradition oecuménique l’interprétation de l’Exode comme étant une contribution importante pour l’histoire des religions.

Par la même occasion, son réquisitoire est d’une si extrême force morale, que les théologiens modernes adoptent la même largesse de vue. Assmann n’a rien fait de moins, que de suggérer que le Judaïsme, la Chrétienté et l’Islam soient placés sur des fondements nouveaux et qui embrassent et unifient beaucoup plus, et beaucoup mieux. En faisant la démonstration que ces fondations alternatives ont longtemps fait partie de la tradition Judéo-Chrétienne. Assmann démontre qu’une telle réforme d’élargissement est possible. Possible ou non, Assmann a écrit un ouvrage de maîtrise et passionné, un livre d’inspiration tout autant que d’information.

· Noah J. Efron, Boston Book Review

« Moïse l’Égyptien » ouvre une question cruciale pour les adhérents des trois religions qui se proclame de l’origine biblique du Judïsme. Cette question provient des distinctions religieuses des vérités et des faussetés. Il paraît naturel pour un Juif, pour un Chrétien, ou pour un Musulman de considérer sa propre religion comme vraie et les autres religions comme fausses. Cette tendance est particulièrement forte, agressive et active dans la Chrétienté. Par contre selon l’Égyptologue Jan Assmann, les gens qui pratiquaient les religions anciennes que nous jugeons et appelons païens, ne voyaient pas le monde de cette manière, de cette façon. Les peuples de différentes nations pouvaient rendre hommages à des Déesses et des Dieux de groupements différents, mais ils avaient des expressions alternatives, des expressions de réalité fondamentalement similaires.

· Bob Chodos, Catholic News Times

« Dans ce livre remarquable, Assmann saisit l’essence même des religions Occidentales – l’essentiel du monothéisme – comme son sujet, traçant ses effets en regardant la contre-image de l’imagination Occidentale – la mémoire de l’Égypte … Le tout se basant sur sa connaissance intime et profonde de la religion Ancienne d’Égypte, Assmann est capable de construire une nouvelle image des contrats existant entre l’Égypte et le Monothéisme. »

· Ronald Hendel, Biblical Archaeology Review

« Le Compte-Rendu de Assmann est tout aussi bon comme explication de son histoire que quiconque est pu produire, et doit certes être basé sur une fondation beaucoup plus solide que quiconque ait pu faire. C’est tentateur et invitant. Personne ne peut trouver faute ou erreur sur ses connaissances ou son érudition. Il est un des plus talentueux historien de l’Ancien Monde. »

· Saul Freidlander

Jan Assmann, est Professeur d’Égyptologie à l’Université de Heidelberg.

[Jean-Samuel G. – le 09-10-99]

Livres à vendre…

Livres à vendre…

Voici, je te fais parvenir l’inventaire partiel de ma bibliothèque. Le motif de cet envoi, en premier lieu, c’est de te permettre de mieux me connaître : c’est-à-dire, « Dis-moi qui tu fréquentes (qui tu lis) et je te dirai qui tu es ! »

Mon deuxième motif, si certains des visiteurs désirent se procurer un ouvrage particulier, qu’il me fasse une offre raisonnable et acceptable, il me fera plaisir de le lui vendre.

[bibliojs.zip (16Ko)] (format .html)

[Jean-Samuel G. – le 10-04-99]

Un encouragement pour ceux qui cherchent.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1999
Un encouragement pour ceux qui cherchent.

À Toi !
À Toi, qui te réveilles et aperçois la lumière !
À Toi, qui prends conscience que la vie est un sentier d’évolution !
À Toi, qui cherches maintenant à comprendre !

Depuis le 4 février 1962; dont ce sera l’anniversaire dans quelques jours, il te faut comprendre que le temps est venu où tout doit gravir à un niveau de conscience plus élevé. Autant notre mère la Terre, que tout ce qu’elle porte, les Êtres, les animaux, les plantes, et même les pierres. Tout ce qui a une vie, si minime soit elle.

Toutefois pour ce faire, est-ce que tous comprendrons ?

– qu’il faut avoir une Volonté d’ordination,
– qu’il faut avoir appris et pratiqué les Gestes,
– qu’il faut non seulement connaître, mais savoir les Paroles

Oui, une élévation globale des énergies vibratoires a marqué et continue sans cesse d’activer actuellement notre trajet dans l’ère du Verseau. Ceci concerne tout ce qui existe; mais seul ceux qui savent, seront les Maîtres d’Oeuvre de cette évolution sur le sentier.

Cette élévation, cette évolution est essentiellement une augmentation et un élargissement de notre niveau de conscience individuelle. Une manifestation, un effet permanent à un niveau plus élevé de notre conscience, ou encore l’acquisition d’un état d’hyperconscience.

Toutefois cette démarche demeure et sera toujours individuelle, par contre si vous songez à un développement intellectuel, ni pensez surtout pas, bien que l’aspect intellectuel sera nécessaire en partie, elle n’en sera qu’un seul des aspects et loin d’être une fin en soi. Elle ne révèle que les contours des choses, et ne pourra suffire puisqu’elle ne pourra pas approfondir le cœur, elle ne restera qu’au niveau de la pensée. Celle-ci demeurera stérile, voir même sans vie, n’ayant pas l’amour nécessaire pour donner et conserver la vie.

Donc, pour accéder à cette initiation du millénaire, il nous est nécessaire d’acquérir cette Volonté, cette Volonté qui force Jésus dans la transsubstantiation, cette Volonté qui force Jésus à descendre dans l’Hostie. Cette Volonté qui force Jésus à renaître dans un Corps représentatif, dans ce mélange du Pain et du Vin. Dans ce symbole de vie.

Communier, s’anéantir, devenir l’autre, se fondre par amour dans les choses, dans les Êtres que l’on veut comprendre. Comme Padre Pio qui voulait se voir uni au Christ sur la Croix. C’est un échange d’énergie si l’on veut, ou encore c’est utiliser cette même énergie pour accéder au prochain niveau de conscience. Cet échange d’énergie permet de se libérer de la maîtrise des règles et des lois de la Vie, pour permettre à l’être d’atteindre l’Illumination, d’atteindre à sa véritable dimension.

Cette communion en réalité est comme une réponse aux multiples appels de l’extérieur, c’est l’élan du cœur vers l’amant qui appelle; par un petit acquiescement à la supplique adressée par une autre communication à connaître la beauté, la richesse, ce savoir qu’apporte la grande Tradition et le perfectionnement désiré à l’intérieur de soi.

Les « Esséniens », les « Thérapeutes », les « Illuminatis », tous ces Mages vivaient en accord avec la Grande Connaissance Traditionnelle. Par leur savoir et leur accès aux Lois de la Nature, de la Vie ils étaient non pas des médecins, des infirmiers, des prêtres ou des Grands Prêtres orgueilleux; ils étaient des guérisseurs, tout jeune encore ils avaient été choisis pour : Avoir la voix juste . Ce petit peu, cet infime partie qui nous reste de leur connaissance et de leur enseignement, il nous en incombe de la réactiver, la réactualiser parce que de jour en jour, nous en perdons toujours petit à petit, toute sa valeur et son importance, dont nous avons tellement besoin dans ce prochain millénaire.

Nous en sommes à un carrefour, à une apogée de la civilisation, là où l’Être doit réaliser individuellement non pas comme religion, non pas comme nation, non pas comme aucune collectivité, mais uniquement comme individu, sa propre évolution, son propre épanouissement intérieur. La seule et véritable spiritualité doit s’élancer, doit être émancipée et toutes notions de pouvoir, tous les charlatanismes, autant que la cartomancie que de la politique manipulatrice, tous les tabous; doivent être librement éliminés et détruits, à moins que preuves soient faites de leurs nécessités pour atteindre les niveaux de conscience recherchés par l’Être. La part des risques n’est pas plus dangereuse, importante, que pour quoique ce soit d’autre dans la vie. Les erreurs toujours construites par l’Être et non par le Divin, sont généralement corrigibles par leurs concepteurs, mettant ainsi fin à tous ces compromis et ces conformismes toujours de plus en plus aveugles. Et que dire des abstentions, elles sont encore plus coupables et blâmables.

Il est plus que temps, il serait plus juste de dire que nous sommes en retard et ce depuis plusieurs générations; de faire le point entre les vraies et les fausses valeurs, les valeurs auxquelles nous donnons beaucoup trop d’importance, parce que ça nous flatte, parce que ça nous donne des pouvoirs fictifs, du prestige, de l’importance alors qu’en réalité ça ne nous donne rien. Il nous faut opter avec cœur, avec sincérité et loyauté envers un engagement complet de l’Ordre Cosmique et des Lois Divines.

Notre désir avec ce court essai, fut :

– d’apporter un peu de réconfort à ceux qui doutent,
– de donner la paix à ceux qui souffrent,
– de favoriser le courage à ceux qui luttent,
– de secourir avec sérénité ceux qui cherchent.

Que tous sachiez que la famille silencieuse des « Illuminatis », qui marchent dans la Claire Lumière, est incalculable. Il ne faut pas s’inquiéter des tragédies qui côtoient nos civilisations et nos générations, il faut plutôt pleurer sur soi-même et nos enfants.

Il ne faut pas relâcher l’effort pour toujours mieux comprendre, nous sommes nés avec une tâche à réaliser; celle de notre évolution individuelle, sur le sentier de notre divinité.

Les injustices sont faites par l’homme, la Loi est parfaite. L’obscurité se dissout dès que la Lumière apparaît.

VOUS ÊTES LA LUMIÈRE !

[Jean-Samuel G. – le 02-02-99]