Archives de catégorie : 1998 – INITIÉS

Vous êtes intéressé par leurs étranges pouvoirs et vous êtes impressionné par leur vie hors du commun, parlez-moi des Initiés, faites-moi profiter de votre point de vue… Écrivez-moi… Vous laisserez ainsi votre témoignage pour d’autres visiteurs…

La parole ou le Verbe naquit…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
La parole ou le Verbe naquit…
LA PAROLE, ce sujet qui dans les écrits bibliques est mentionné comme étant LE VERBE !

Quand l’être humain aujourd’hui en 1998 parle du Verbe, il n’entend habituellement par là que la parole humaine (des mots qui sortent de sa bouche), pourtant si faible, si insignifiante devant la majesté de l’Univers. Mais nous savons que l’évangile (selon) Saint Jean commence avec ces paroles lourdes de sens : « Au commencement était le Verbe (Le Logos), et le Verbe était en Dieu. Et le Verbe était un Dieu ».

Celui qui réfléchit sur ce début de texte, qui prend une importance telle, une importance particulière sur les autres écrits, mais si plein de sens devra se demander : à quoi exactement nous renvoie-t-on quand on place le Verbe au commencement de toutes choses ? Qu’est-ce qu’on entend par ce Verbe, ce Logos ? Quel rapport cela peut-il avoir avec la parole humaine, si faible en face de la majesté de l’Univers. Surtout lorsqu’on considère, combien notre langage s’est empli de faussetés, d’erreurs, et de mauvais sens par une quantité incroyable d’interprétations « individuelles ».

Le nom de Jean se rattache aussi à la ville d’Éphèse. Et celui qui, armé de la vision imaginative de l’histoire du monde rencontre ces paroles si pleines de sens : « Au commencement était le Verbe. Et le Verbe était en Dieu. », celui-là est toujours ramené vers l’antique temple de Diane à Éphèse. Cette énigme des premiers versets de l’évangile de Jean renvoie celui qui a atteint un certain degré d’initiation aux mystères du monde, au temple de Diane à Éphèse, aux Mystères d’Artémis. Et il lui apparaît que la révélation donnée par les Mystères d’Éphèse peut éclairer la compréhension du début de cet évangile.

Munis des indications données à nos Esprits, tournons-nous vers les secrets, les mystères du Temple de Diane à Éphèse, et jetons un coup d’œil dans ce 6° et 7° siècle avant J.-C… ou même plus tôt encore, pour voir ce qu’on s’efforçait d’atteindre dans ce lieu si sacré, si vénéré des « Anciens » (comme dit notre Ami Claude). Nous constatons alors que l’enseignement des Mystères à Éphèse concernait d’abord ce qui résonne dans la parole humaine. Nous apprenons, non pas par un exposé historique faussé par la barbarie humaine, mais bien par la chronique éthérique des pensées, accessible à la connaissance spirituelle et dans laquelle les événements de l’évolution sont consignés, nous pouvons percevoir ce qui se passait à l’intérieur des Mystères d’Éphèse, (les documents Acachiques).

Là, se dévoile à la vision comment le maître orientait d’abord son élève vers la parole humaine et comment, constamment, il l’exhortait ainsi : « Ressens dans tes propres organes ce qui se passe réellement quand tu parles ». Les processus qui se déroulent quand on parle ne peuvent être perçus par une sensibilité ordinaire car ils sont intimes et subtils. Nous considérons d’abord ce qui dans la parole est extérieur, et c’est de cet extérieur qu’on partait dans l’enseignement des Mystères d’Éphèse.

On attirait l’attention de l’élève sur la manière dont la parole résonne de la bouche humaine. On lui répétait mainte et mainte fois : « Remarques bien ce que tu ressens quand la parole résonne de tes lèvres ». Et l’élève devait percevoir comment, de la parole, quelque chose se tourne vers le haut pour prendre en soi la pensée de la tête. Et comment à nouveau quelque chose de cette même parole se dirige vers le bas pour en rendre le contenu intérieurement vivant.

On entraînait continuellement à pousser à travers le larynx ce qu’il y a de plus extérieur dans le parler et à percevoir alors dans la parole qui sort du larynx cette alternance vers le haut et vers le bas. « Je suis, je ne suis pas,… », cette assertion positive, suivie de cette assertion négative, l’élève devait les faire résonner à travers la gorge en les articulant le plus nettement possible, et observer comment il ressentait dans le « Je suis » davantage la monté et dans le « Je ne suis pas » la direction vers le bas.

Mais ensuite, l’élève était conduit vers des expériences plus intérieures encore et plus intimes : à la manière dont il pouvait percevoir que de la parole quelque chose s’élève vers la tête comme de la chaleur… et cette chaleur, ce feu saisit la pensée. Vers le bas s’écoule quelque chose comme un élément aqueux, qui s’épanche comme s’épanche dans l’être, une sécrétion glandulaire. L’Être se sert de l’air, on l’expliquait très clairement à l’élève, pour faire résonner la parole; pendant qu’il parle, cet air se transforme en l’élément le plus voisin, en feu, en chaleur, qui va chercher la pensée dans le haut de la tête pour l’amener en bas et se l’incorporer.

Ensuite, cela change : tandis que l’air est monté vers le haut, ce qui repose dans la parole descend, l’air retombe vers la bas comme une sécrétion glandulaire fluide comme l’eau. Et grâce à cela, la parole devient intérieurement sensible pour l’Être. La parole s’égoutte vers le bas comme un élément fluant.

Ainsi l’élève était introduit dans le mystère réel de la parole. Mais ce mystère se relie au mystère de l’Être qui est aujourd’hui absolument fermé à la mentalité scientifique qui place en tête de toute réflexion la plus incroyable caricature de la vérité, c’est-à-dire cette prétendue connaissance de la conservation de l’énergie et de la matière. En l’Être, la substance se transforme continuellement; elle ne reste pas. L’air qui sort par la gorge se transforme alternativement en l’élément le plus proche, plus élevé que lui, en chaleur ou feu, et à nouveau en eau : feu, eau, … feu, eau.

À Éphèse, on faisait donc remarquer à l’élève : « Pendant que tu parles, une sorte d’ondulation sort de ta bouche; feu, eau; feu, eau ». Ce n’est rien d’autre que la montée de la parole vers la pensée, et le goutte à goutte de la parole vers le sentiment. Ainsi, dans l’action de parler, la pensée et le sentiment tissent en commun la parole; de ce fait les ondes vivantes de la parole deviennent plus subtiles, passent de l’air au feu, puis se condensent en eau et ainsi de suite.

Lorsque la connaissance s’approfondit; que cette compréhension envers cette Grande Science qu’est l’Alchimie, (et je ne parle pas de l’Alchimie des éprouvettes) mais que l’on peut approcher de l’Alchimie Spirituelle, pour passer de la connaissance au « savoir » comme l’a si bien défini Ouspenski…

On arrive à la conclusion, que nous sommes honnêtement, véritablement et consciencieusement incarnés pour apprendre. Que la seul raison de notre incarnation est d’apprendre dans le service des autres. Jusqu’à quel point nous avons…, nous devons…, que c’est notre tâche primordiale D’ÉVOLUER, de se prendre en main, D’ACQUÉRIR LA MAÎTRISE DE SOI.

[Jean-Samuel G. – le 17-10-98]

Propos sur l’Initiation.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
Propos sur l’Initiation.
Vous parlez des Initiés. J’ai pour ma part pas mal réfléchi aux conséquences d’avoir vu et puis compris qui est Yahvé Élohim. Quand l’initié de niveau 2 voit une manifestation de Yahvé Élohim, s’il est déjà initié au niveau 1, il comprend le « mystère de Dieu » tel qu’il est décrit dans l’Apocalypse de Saint Jean. Ce qu’il voit est l’initiation, comment est-elle transmise ? Une initiation télépathique et une vision ? Aucune chance de partager cela avec quiconque autre que lui-même ! Mais ce privilège de partager une initiation doit apparaître lorsque l’initiation atteint le niveau 4. Cette forme d’initiation est en fonction des 6 sens de l’homme, ce qui est somme toute assez logique, pourtant cela en déroutera certains, qui ont oublié de regarder le monde avec des yeux d’enfants…

Il y a certainement 6 niveaux d’initiation avec Yahvé Élohim. Ces événements se produisent à l’état de veille. Voici ces 6 niveaux :

1 – la télépathie
2 – la vue
3 – l’ouïe
4 – le toucher
5 – l’odorat
6 – le goût

La différence quand on a eu une initiation de niveau 2, c’est qu’à la différence du profane, on a vu alors qu’on est parfaitement réveillé.

Nous avons donc deux possibilités, la première c’est qu’on est initié, la deuxième, c’est qu’on est fou. Je crois pour ma part à la première, mais l’initiation se fait par Yahvé Élohim lui-même, et cette initiation n’est pas transmissible, dans le sens où il est difficile de la partager. Je pense que lorsque l’on passe le niveau 5 ou 6, on est beaucoup plus convaincant. Mais le niveau 2 est peut-être plus courant au cours du temps qu’on ne le penserait au premier abord…

Celui qui tout d’un coup comprend la nature de Yahvé Élohim, se trouve de facto propulsé dans le sérail des Initiés. Cette initiation lui permet de comprendre et non plus de croire en la réalité de la nature de Yahvé Élohim. Et c’est là toute la différence et elle est considérable pour l’initié; aussi considérable que la véritable nature de Yahvé Élohim. Peut-être que seuls ceux qui ont atteint le niveau 4 ont une chance de convaincre par la description de ce qu’ils ont vécu, et ça se comprend facilement.

Pour ce qui serait d’une initiation par une autre approche culturelle comme le Bouddhisme, l’Islam ou toute autre Religion Révélée, je n’émettrai là par contre aucune hypothèse.

[René Yoel D. – le 23-07-98]

L’Esprit dans la Lettre.

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
L’Esprit dans la Lettre.
Essayer de faire sentir l’influence de l’Esprit dans les écrits des individus à travers les millénaires est un sujet bien ardu puisqu’il s’agit de débusquer le rôle de l’Esprit et son action, cachée le plus souvent dans des livres qui aujourd’hui encore sont les sources vers lesquelles les Êtres vont pour désaltérer leurs Âmes à la recherche de la Vérité.

Comprendre le rôle de l’Esprit suppose déjà connaître la nature de l’Esprit; autant dire que nous abordons là le mystère de l’Univers. Cependant, Jésus nous a révélé que l’Esprit-Saint; la troisième figure de la Trinité est le trait d’union entre Lui- même et Dieu, le Père, que cet Esprit-Saint est de même nature que Lui-même et que Dieu, Le Père et que ces trois figures, cette Trinité, ne forme qu’un seul et unique Être.

Jésus nous donne la clé nous permettant d’entrevoir l’Esprit-Saint et son rôle dans le monde. L’Esprit-Saint est la manifestation par laquelle le Christ peut agir, vivre et rayonner, et par laquelle Dieu a créé l’Univers. Cette nature inconnue permet l’action de l’une et de l’autre, est à l’origine de l’une et de l’autre et, partant de l’Univers; cette nature, c’est l’AMOUR. L’AMOUR est un Être vivant inconcevable pour nous les humains, mais réel, éternel, agissant et l’Esprit-Saint « AMOUR » n’agit et ne respire que pour conduire la création vers un état sublime d’harmonie.

Sédir, nous dit :

« Ce monde, le genre humain, la nature, c’est la matière première, une et triple d’un immense grand-oeuvre dont le Fils est l’alchimiste et le Feu secret ».

Notre propos n’est pas ici d’analyser les écrits de l’Être depuis l’origine des temps jusqu’à nos jours. Nous nous proposons seulement de dégager des montagnes d’écrits, quelques uns d’entre eux, généralement les plus connus et de chercher en eux l’influence de l’Esprit-Saint.

Nous débuterons notre étude au moment où l’humanité est arrivée à un degré d’évolution tel que, sous forme de signes gravés dans la pierre, peints sur des feuilles de palmier ou de papyrus, les Êtres peuvent transmettre leurs connaissances, leurs idées, leurs révélations et surtout en perpétuer la trace. Les écrits d’Orient ou d’Occident de cette époque sont précieux doublement par leur sens sacré et par la possibilité que nous avons de les rapprocher pour en faire une étude comparative.

« L’Esprit souffle où il veut », son action est de préparer progressivement l’Âme humaine à recevoir la VÉRITÉ, but ultime de l’évolution des Âmes. La lettre qui est création humaine, semble être un terrain propice pour imprimer une influence qui restera indélébile. L’Esprit qui est l’AMOUR et l’AMOUR qui est l’unique VÉRITÉ va donc, par l’intermédiaire de missionnés, de prophètes, d’envoyés, faire véhiculer par des écrits et des livres, les révélations, les vérités premières permettant aux Âmes de sentir l’Harmonie Universelle et de désirer évoluer vers le principe qui l’anime.

Au troisième millénaire avant Jésus-Christ, aux Indes, les plus anciens écrits sacrés de Védas parlaient de la doctrine trinitaire de Krishna, doctrine qui évoquait la triple nature du Créateur et, en Egypte, les prêtres d’Amon Râ professaient la même haute métaphysique. Ces doctrines servirent de base à des religions qui vivent encore de nos jours. Il est intéressant de constater que les doctrines de base des religions issues de peuples différents sont semblables, ce qui laisse deviner que l’origine en fut la même et que la VÉRITÉ est une. Rien apparemment ne rapprochait les antiques civilisations du Gange et celles du Nil. Et pourtant, en ces deux creusets de l’humanité, apparaissaient des traditions et des croyances semblables, que la nature de ces peuples allait conduire vers un avenir et souvent vers une servitude que, seule, une nouvelle intervention de l’Esprit pouvait permettre de transcender.

Nous parlions des Védas et de la connaissance transmise par KRISHNA au peuple hindou d’un principe créateur trinitaire. Nous lisons dans les Oupanishads: « Celui qui crée sans cesse les mondes est triple. Il est Brahma, le Père, il est Maya, la mère, il est Vishnou, le Fils. Essence, Substance et Vie. Chacun renferme les deux autres et tous trois sont UN dans l’ineffable ». Cette connaissance est, au fond, accessoire puisqu’elle n’atteint qu’au plan métaphysique le problème de nos origines. Pourtant, cette doctrine trinitaire que Jésus nous enseignera à nouveau plusieurs millénaires après, nous permet, en la rapprochant d’une autre affirmation de l’Évangile : « L’Être est fait à l’image de Dieu », de comprendre le sens de cette connaissance, c’est-à-dire de permettre à l’Être de savoir le sens de sa réalité éternelle composée d’un Esprit enrobé dans l’Âme et dont le Corps est le support et dont l’Esprit est le principe d’union, moteur évolutif et centre d’harmonie avec le Créateur.

Nous citerons encore cette phrase relevée dans la plus sacré des écrits hindous, le Bhagavad-Gita :

« Tu portes en toi-même un ami sublime que tu ne connais pas. Car Dieu réside dans l’intérieur de tous les Êtres, mais peu savent le trouver. L’Être qui fait le sacrifice de ses désirs et de ses oeuvres à l’Être d’où procèdent les principes de toute chose et par qui l’univers a été formé obtient par ce sacrifice la perfection. Car celui qui trouve en lui-même son bonheur et sa joie, et en lui-même aussi sa lumière, est un avec Dieu. Or, sache le, l’Âme qui a trouvé Dieu est délivré de la renaissance et de la mort, de la vieillesse et de la douleur et boit l’eau de l’immortalité ».

L’hindou nomme sa méthode de salut; le Yoga, c’est-à-dire en traduction du sanscrit, « UNION », cela consiste à trouver en soi-même le moyen de son salut, en ayant comme but la délivrance du soi, du je, par une absorption dans le soi universel. Les textes parlent de l’AMOUR qui n’apparaît que comme un moyen, puisque le but recherché est la délivrance de sa propre impression d’existence.

Toujours dans cette même région du monde, vers le cinquième siècle avant Jésus-Christ; Boudha transforme l’antique religion Brahmanique. Les autres écrits que nous ont laissés ses disciples composent les recueils de ses maximes, en voici une essentielle :

« Il n’y a qu’une Âme Universelle et qui est l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire l’AMOUR. L’espace, l’air, l’océan, la terre, les animaux, les plantes, les astres, les parfums, les sons, tout cela c’est L’AMOUR qui a pris toutes ces formes ».
La philosophie Bouddhique instituée par Cakya-Muni prêche aussi la sympathie envers les peines et les joies des créatures, le dégoût du corps et de ce qui s’y rapporte. Le système de pensée Bouddhiste semble séduisant, mais nous voyons qu’il repose sur la négation de la vie, puisque le Bouddha voit la réalité objective de l’Univers comme produite par l’illusion du moi et l’irréalité même de ce moi :

« … que tout s’évanouisse dans le vice … »,

voilà, selon lui, la délivrance. Nous lisons en effet dans le « Sutra Immuable » :

« Les phénomènes de la vie peuvent être comparés à un rêve, fantasme, une bulle d’air, une ombre, la rosée miroitante, la lueur de l’éclair et ainsi doivent-ils être contemplés ».

Le Christ, quelques siècles après nous dira :

« Le royaume de mon Père est la vie éternelle ».

Nous étions tout à l’heure sur les rives du Gange et de l’Indus, mais revenons maintenant aux rives de Nil. Notre propre civilisation doit beaucoup à la civilisation, la culture, la pensée religieuse Égyptienne, celles-ci nous ayant été transmises par la Grèce et Israël. Sans parler des ancêtres Atlantes, considérons la somme de connaissances et le degré d’élévation de la pensée Égyptienne, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, et dont les pyramides restent le symbole et le souvenir. HERMÉS TRISMEGISTE est, de mémoire d’homme le plus ancien et le premier initiateur du système religieux Égyptien; il n’y avait à son époque aucune écriture phonétique, mais l’idéologie sacrée existait déjà et la science du sacerdoce était inscrite en hiéroglyphiques sur les murs des temples.

La doctrine du Feu-Principe et Verbe Lumière, renfermée dans la « Vision d’Hermés » restera le sommet et le centre de l’initiation Égyptienne. La « Vision d’Hermés » est un document qui nous est parvenu par la Grèce, en le lisant nous y découvrons la connaissance du Dieu Monothéiste sous sa triple nature; le culte d’Isis, d’Osiris et d’Horus en sera l’aspect extérieur. L’Initiation secrète des Temples Égyptiens apprend donc au néophyte l’existence d’un Dieu unique. Nous lisons également dans la vision d’Hermés qu’il indiquait deux clés principales du savoir de toute chose :

La première :

« Que le dehors est comme le dedans, le petit est comme le grand, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ».

La deuxième :

« Les hommes sont des dieux mortels et les dieux des hommes sont immortels ».

Au douzième siècle avant Jésus-Christ, à l’époque de Ramsès, nous voyons arriver le grandiose personnage de Moïse. Ce dernier va jeter à travers un peuple rude, fier, et déjà préparé, les bases d’une nouvelle religion, d’une nouvelle alliance de Dieu avec l’humanité. Déjà, les patriarches anciens de ce peuple, ABRAHAM, ISAAC ET JACOB, enseignaient l’existence d’un Dieu unique; L’Éternel leur ayant parlé, ils transmettaient la connaissance d’AELOHIM. Les tribus hébraïques, frères des Arabes, étaient connues depuis des milliers d’années; monades infatigables, ils parcouraient les vastes déserts de Perse, d’Afrique du Nord ou d’Égypte; certaines tribus s’étaient fixées en Égypte et vivaient en servitude sous le nom des « Béni-Jacob « .

Moïse, fils adoptif de la soeur du Pharaon RAMSÈS II, fut initié dans les Temples de Memphis. L’historien Égyptien Manéthon affirme qu’il fut prêtre d’Osiris; son nom Égyptien d’alors était HOSARSIPH. La Bible nous explique sa profonde attirance envers les hébreux et comment, après avoir tué un garde Égyptien qui les malmenait, il s’exila dans le désert auprès du sage Jétro. Il ne s’agit pas ici de refaire l’historique de Moïse; mais ces quelques rappels nous permettent de situer Moïse et de comprendre que Dieu le préparait en secret, depuis l’origine de la création et à travers certainement d’innombrables existences successives, afin qu’il possède alors en lui toutes les qualités pour servir de canal entre l’Éternel et l’humanité; qu’il guide le peuple élu sur la route de l’alliance nouvelle.

La Bible est composée de nombreux livres écrits à des époques diverses par les patriarches ou des envoyés divins; mais c’est à Moïse que nous devons le premier livre de la Bible; le Sépher Béreschit ou cosmogonie de Moïse qui, bien que composé après de nombreux autre livres, fut placé en tête du recueil sacré. Sachons que l’ensemble des livres de l’Ancien Testament est écrit en langage analogique et que le sens que nous en percevons n’est qu’extérieur. La cosmogonie de Moïse vraisemblablement écrite à l’origine en égyptien, puis traduite par la suite en hébreu, en araméen, en grec et en latin semble enfantine aujourd’hui dans la conception qu’elle nous donne de la création et de l’origine de l’homme.

Pourtant, dans le Sepher Béreschit, Moïse transmet la synthèse concentrée de toute la science passée et le cadre de la science future (l’étude magistrale de Fabre d’Olivet, dans son livre : « LA LANGUE HÉBRAÏQUE RESTITUÉE », peut utilement nous renseigner sur le sujet). Les autres livres de la Bible, particulièrement, le Deutéronome, sont l’exemple clair et direct que ces ouvrages sont le produit de l’intervention de l’Esprit créateur; il y est fait mention d’innombrables fois de la Voix de Yavhé remettant à Moïse les bases de la religion Judaïque et surtout lui transmettant au Mont Horeb, (site du Monastère Sainte Catherine, de moines Coptes Chrétiens) les dix commandements principaux.

Yavhé indiquera d’ailleurs que ces commandements n’ont pour but que de rendre l’homme heureux, s’il accepte de les suivre. Ils sont institués pour protéger l’homme contre lui-même et ils constituent une marche supplémentaire offerte à l’humanité pour gravir le chemin qui mène vers Dieu. À ce peuple rude, la loi en est elle-même est aussi très rude : c’est celle du Talioon. Un pas décisif vient d’être accompli dans l’histoire de l’humanité, Moïse vient de remettre par son canal la création de la religion du Père.

A ce stade de notre analyse, nous pourrions nous poser la question suivante : n’existe-t-il en seulement que deux types d’écrits, ceux influencés par l’Esprit-Saint et ceux qui ne le sont pas ? Nous croyons que ce n’est pas en ces termes que se présente le problème :

– L’Esprit-Saint étant omniprésent et éternel, son influence est universelle et, de plus, elle s’inscrit toujours dans les respect de la liberté individuelle; le « Libre Arbitre » atteint par l’évolution du « Niveau De Conscience ». Rien de ce qui est écrit n’est création humaine, l’homme ne crée pas, il décrit ce qu’il comprend de l’univers, ce qu’il en voit, ce qui lui est révélé.

– Suivant les paysages à travers lesquels il se dirige, l’homme côtoie alors diverses sources d’influences. Si, en lui, l’organe de l’intelligence est très développé, il décrira sous forme analytique ou descriptive ce qu’il en a perçu; si, en lui le coeur est brûlant, il transmettra dans ses écrits la résonnance ressentis, L’AMOUR reçu.

– Les écrits sont souvent des composés d’influences diverses et il est difficile de savoir distinguer en leur sein ce qui vient de l’intelligence et ce qui vient de l’AMOUR.

– Rappelons que l’intelligence peut être au service du bien comme du mal alors que L’AMOUR, par nature, rayonne vers le bon et le vrai. Il arrive d’ailleurs que l’AMOUR soit interprétée par l’intelligence et finalement dénaturé. Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’en définitive l’Esprit s’offre toujours à la lettre mais il est difficile qu’un livre ne contienne seulement que l’influence de l’Esprit.

Dieu a donné à l’Être une force bien plus haute que l’intelligence et par laquelle il peut distinguer le fond de toute chose; « Le COEUR ». Si, intérieurement, Le « Coeur » est suffisamment développé, si L’AMOUR en lui domine, il retiendra les écrits qui viennent de l’AMOUR et saura distinguer ceux qui, tout en parlant de L’AMOUR, ne le considèrent que comme moyen et non comme un but à atteindre.

Nous en arrivons maintenant à considérer l’Islam. Par la parole révélée du Coran, se trouve située la mission de Muhammad, prophète de l’Islam, dans le cadre de la Révélation universelle. Le plus grand bonheur de l’Islam, tout en étant le plus grand malheur du Christianisme, fut deux personnages portés en proéminence, et qui modelèrent la pensée surtout Occidentale; l’Empereur Constantin d’une part et Descartes d’autre part. Tel une Ève, sans malice préconçue, Constantin présenta la « pomme » du pouvoir politique tout autant qu’économique à l’Église de Rome.

Qui, comme Adam se l’appropriât pour en faire son bonheur. Beaucoup plus tard, Descartes lui, sans même trop le savoir à l’époque, nous présenta l’héritage, de ne rien accepter qui ne soit pas mesurable; la philosophie du gabarit; le mètre et l’éprouvette, de sorte que, les chrétiens y ont perdu l’émerveillement de la pensée, que Jésus nous avait pourtant enseigné : « Laissez venir à moi les petits enfants ! » L’Islam a conservé cette candeur vis-à-vis de Dieu; l’Être Suprême fait parti de leur quotidien, tout s’inspire de l’enseignement de Muhammad. Pendant que le, Chef de Rome, s’efforce de donner des directives (des ordres) qui sont rarement acceptés et encore moins suivis, les Islamistes de par leur foi, de par cette même candeur du surréalisme spirituel, se donnent encore Corps et Âme à Allah ! Car, il ne faut surtout pas oublier que par la foi de l’Islam, Jésus est le plus Grand Prophète après Muhammad ! Muhammad, n’avait pas une formation vraiment spirituel; mais devenu adulte, il reçu d’un Rabin Juif, un réveil spirituel qui le stimula dans ce rationnel qu’est l’Islam. En approfondissant la Théologie Islamique, un étudiant y trouve les traces profondes de l’Hébraïsme. Nous sommes donc de la même famille souche; d’ailleurs Ishmaël n’était-il pas le fils d’Abraham ?

Mais l’Être étant ce qu’il est, avec une vision d’œillère, se crée d’énormes difficultés, de peines, de problèmes pour sa vie durant; quand le vraie message doit en être un D’HARMONIE. Avec Muhammad « sceau des Prophètes » le cycle de la Révélation a été clos. Effectivement, aucune religion majeure n’a été fondée après lui et aucune personnalité comparable à la sienne n’est apparue dans l’histoire de l’humanité.

Les formes de la Révélation ont pu varier considérablement depuis Noé et même Adam, mais certains éléments restent constants dans toutes les traditions authentiques remontant à une source non humaine, c’est-à-dire sacrés. Le principal de ces éléments est d’ordre métaphysique, c’est l’affirmation d’une Réalité transcendante, exclusive et détentrice d’un pouvoir absolu. Il ne s’agit de rien d’autre, en somme, que de la Shabâda islamique: Lâ ilâha illa’Llâh, « il n’est de divinité que Allah (Dieu) », qui, dans une formulation digne de la perfection divine, résume la vérité fondamentale que connaissaient déjà la sagesse antique et les précédentes Révélations, mais sans l’exprimer avec la même densité.

Si nous revenons un peu en arrière, sur la terre, dans un petit village de Galilée, l’Esprit créateur se fait homme et s’incarne en Jésus, (Yéushoua), et cela aussi discrètement qu’il avait soufflé les bases de la Vérité aux Initiateurs des peuples anciens. Le mystère, le Créateur, l’Unique Vérité, L’AMOUR se fait homme. Son passage sur terre va définitivement, et à travers Lui, ouvrir une route directe entre la Terre et Dieu. Ses prêtres vont nous transmettre son enseignement, entièrement voué à l’AMOUR, par les Évangiles, qu’ils rédigeront après son départ. Mais les Évangiles ont, en réalité, été écrits directement par l’Esprit-Saint Lui-même. Ils nous transmettent l’essentiel de ce qu’il nous faut savoir. Tout ce qui a été écrit avant eux est transcendé et tout ce qui sera écrit par la suite ne pourra jamais atteindre la plénitude de leur essence qui est la Parole de DIEU :

« Ne vous amassez pas de trésor sur la terre où la rouille et les vers détruisent, et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez-vous des trésors dans le Ciel où ni la rouille, ni les vers ne percent, ni de dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi est ton COEUR ».

Seule cette méthode nous indique et résume les Évangiles qui est :

« AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES et tout le reste vous sera donné par surcroît ».

N’est-ce pas là, la CANDEUR avec laquelle à chaque instant, à chaque jour nous devons vivre notre VIE ?

Plus loin on peut lire :

« L’HEURE VIENT, ET ELLE EST DÉJÀ VENUE, OÙ LES VRAIS ADORATEURS; adorerons le Père, en Esprit et en Vérité; car ce sont de tels adorateurs que cherche le Père. Dieu , qu’il soit connu comme Yéushoua, ou Allah, est Esprit et non seulement il le faut , mais c’est la seule façon par laquelle, ceux qui l’adorent; l’adorent en Esprit et en Vérité. »

Depuis Adam, depuis Abraham, depuis Jacob, depuis Moïse, depuis Krishna, depuis Jésus, depuis Muhammad; l’humanité avance vers cette finalité :

« Adorer en Esprit et en Vérité »

Et depuis toujours l’Esprit-Saint jalonne notre chemin d’Êtres dont la vie est exemplaire et de Penseurs, qui sont envoyés du Ciel, pour nous transmettre encore plus de lumière pour rafraîchir nos Esprit, enrobé dans nos Âmes pour activer nos Corps, qui ont trop tendances à prendre la voie facile, celle qui satisfait nos besoins égoïstes et immédiats. Les Très Grands Prophètes, autant de l’antiquité que contemporains; nous prédisent : « Que l’homme deviendra son propre Prêtre ».

Nous aurions pu parler aussi des penseurs Chinois, de Lao-Tseu, de Confucius, de l’essai de création d’une religion au service du Bien et de l’AMOUR, celle de Zoroastre, mais qui fut détruite par la puissance aveugle, brutale et idolâtre de Babylone.

Ce que nous avons cherché à démontrer, c’est l’influence de l’Esprit Créateur dans la Conscience Humaine, et dont les Niveaux de Conscience, peuvent être acquise, à la mesure de l’effort que l’Être consent à faire, à travers tous les écrits de l’humanité; nous avons essayé de dire comment cette influence à pu, par touches successives permettre à l’Esprit humain de recevoir enfin le message total et vivant de l’AMOUR, de la recherche de s’assouvir dans L’HARMONIE. Aussi, nous avons cherché à démontrer que l’Esprit-Saint influence l’humanité en prenant, selon les temps et les lieux, des formes différentes adaptées aux cultures et aux coutumes des peuples concernés. En laissant aux hommes la liberté d’accepter ou de refuser, son seul but est de leur proposer une route meilleure et d’amener, petit à petit , l’ensemble de l’humanité à percevoir la seule réalité qui sera, un jour, comprise comme étant la religion ?

« LA RELIGION NATURELLE »

La Religion du Coeur, la Religion universelle, la Religion Libre !

L’AMOUR

[Jean-Samuel G. – le 27-03-98]

T. Lampsung Rampa… ma rencontre…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
T. Lampsung Rampa… ma rencontre…
T. Lampsung Rampa, a été un précurseur en ésotérisme dans les années 1950.

Outre son origine (quelque peu nébuleuse, et auquel j’ajoute peu de crédibilité), il fut l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, qui ouvrirent la porte aux connaissances cachées et discrètes.

En 1967, Rampa demeurait dans les appartements d’Expo 67, avant son départ pour le Mexique, où il a décédé. J’ai eu l’incroyable privilège de le rencontrer cinq fois, dont la première fois en compagnie de Hans Dietz, psychiatre de haute réputation (Chicago et Californie) que j’avais rencontré à Jérusalem en 1961.

En 1950, Rampa a secoué la spiritualité du monde avec « Le Troisième Œil ». Jusqu’à cette date, dans notre civilisation (sauf exceptions, qui risquaient l’excommunication), il était tabou (hors des églises) de parler de spiritualité ! Surtout, comme Rampa le fit, par le biais de l’Orientalisme. Enfin, je crois que beaucoup de gens connaissent Rampa, et ont des opinions différentes.

Mon témoignage :

Rampa fut l’un des plus grands « Philosophes » qu’il me fut donné de connaître – « Rampa, Jimblat (Président du Liban, assassiné dans les années 60), Hans Dietz ». Après certaines expériences au Moyen Orient, il fut celui qui m’a le plus aidé pour devenir l’être que je suis aujourd’hui.

[Jean-Samuel G. – le 07-01-98]

« Maître Philippe, de Lyon »

Réflexions et TémoignagesAnnée 1998
« Maître Philippe, de Lyon »
De retour de mon Service au Moyen Orient en 1962, mon épouse, Jeannine et moi, suite à certains événements fortuits, avons approfondit notre intérêt pour notre propre évolution, pour notre propre spiritualité, pour notre propre « Culte de Latrie et de Dulie » par le moyen de l’école de l’ésotérisme.

Pour une telle approche tout comme pour toutes études quelle qu’elles soient, il est obligatoirement nécessaire de commencer par le commencement et non pas n’importe où, selon notre petite idée, bonne ou mauvaise. Il faut faire ses classes. Faire son université avant son primaire est ridicule, n’est-ce pas ? En ésotérisme c’est semblable. Pour un débutant, toutes les écoles sérieuses recommandent donc de prendre connaissance d’une série de petits bouquins du nom de : « L’Initié », dont l’auteur est dit anonyme.

Toutefois, formés à l’approche ésotérique, perpétuel point d’interrogation, nous avons découvert que cette petite série n’était pas complète, qu’il existait un quatrième ouvrage du nom de : « La Musique », dans la préface duquel l’éditeur identifie l’auteur comme suit : « Cyril Scott, également auteur de la série L’Initié ».

Cyril Scott fut l’un des nombreux disciples de Maître Philippe, de Lyon. Parmi lesquels on retrouve :
– Le Caporal
– Jean Leloup (Paul Sedir)
– Jean Chapas
– Cyril Scott
– Gerard Encausse M.D.

À l’époque, G. Encausse, jeune médecin se passionnait pour la recherche de sa propre évolution, à la recherche de sa quête spirituelle. Il suivait la trace d’Alain Kardeck dans la voie occulte du spiritisme. Mais Encausse, soit par manque de connaissance, et à défaut de réflexion, s’adonna vite à l’occultisme opératoire (frisant ainsi le charlatanisme).

Lors d’une pratique occulte, avant de pénétrer dans le cercle, armé d’un glaive cérémonial, il ne se rendit pas compte que ce rituel le conduisait directement à la mort. Toutefois, à cet instant Maître Philippe passait dans la rue devant sa porte, et fut inspiré à ce moment même de pénétrer dans son logement, lui sauvant ainsi la vie et par la suite devint son guide, son compagnon.

Ici, je me permets de faire une pose, afin de bien expliquer mes convictions. Ce ne sont pas toujours les plus grands défenseurs (souvent plus prétentieux que connaissants) d’une langue, qui possèdent la vérité – je m’explique :

Sont-ils nombreux, ceux qui peuvent vraiment faire la différence entre :

MAÎTRE – MAGISTER
MAGIE – MAGISME
SPIRITISME – SPIRITUALITÉ
THÉOLOGIE – THÉOSOPHIE
RELIGION – SECTE
RELIGIONS – SPIRITUALITÉS
GUÉRISSEUR – THOMATURGE
STIGMATISÉ – CHARLATAN


Nous n’allons pas ici, faire l’apologie de ces sujets, mais il est important pour quiconque poursuit le sentier de l’évolution, de connaître à fond le sens profond des mots, et des conséquences encore plus profondes de leurs applications ou mise en pratique.

Il y a plusieurs années j’ai eu le grand bonheur de correspondre avec une descendante de Maître Philippe, (demeurant encore au Colombier). Nous avions formulé le projet d’une rencontre entre nous deux, mais ce ne fut pas possible, avant sa transition, car elle était d’un âge assez avancé. Tous deux mettions beaucoup d’importance à cette rencontre mais l’orientation de nos destins n’y correspondait pas.

Le fils de Gérard Encausse (Papus) eut Maître Philippe comme parrain, c’est pourquoi il porte son prénom. Dr. Philippe Encausse. Il a écrit ce merveilleux bouquin : « Le Maître Philippe, de Lyon », édité par les « Éditions Traditionnelles, Quai Saint-Michel – Paris V.

En rubrique, on retrouve parmi une douzaine d’ouvrages différents :

« Sciences occultes et déséquilibre mental »

Résumons :
Il existe un ésotérisme spirituel sain.
Il existe aussi un occultisme charlatanesque malsain.

C’est la responsabilité de tout prêtre (initié) d’instruire tout ses fidèles sur le vrai sens ésotérique d’une saine et véritable spiritualité (non pas d’une religion particulière), dans l’exécution de cette tâche, dévolue à tout être humain, incarné en ce monde, qui est d’approfondir, rechercher sa propre quête de son évolution.

Sur ce, je recommande fortement la lecture des préfaces et définitions, de l’Abbé Julio :

« Grands Secrets Merveilleux » lorsqu’il dit à l’image du Padre Pio : L’ordination est la plus Grande Initiation, à laquelle est attachée la seule et unique fonction : « Celle de guérisseur ». C’est là où Padre Pio explique : « Guérisseur de l’Âme et du Corps ».

C’est ainsi qu’après avoir parcouru ces ouvrages, l’Être perçoit une dimension qui ne se prêche pas dans les églises. Cette dimension, ne s’ouvre que par le « cardiaque », seul avec soi-même. Certaines écoles, la donnaient comme étude. Mais l’homme avaricieux, s’en est fait un commerce, et a violé la connaissance. Ces écoles initiatiques « VRAIES » existent encore, mais elles ont perdues leurs charismes.

C’est donc pour ces raisons que les Avatars sont passés de l’Occident à l’Orient afin de laisser le chemin libre pour que la civilisation descende au fond du puits. Pour les véritables instructeurs qui doivent venir, ils se sont déjà manifestés, sous la forme d’un dada, d’une mode, d’un engouement : « L’ANGOLOGIE ».

COMMENTAIRES :

Maître Philippe, « Guérisseur et Homme de Dieu » nous apparaît dans ce document en un portrait saisissant, brossé d’une main pieuse par son filleul. Riche de documents inédits, son ouvrage nous apporte le témoignage d’une vie entière consacrée à la charité. Cet ouvrage est un livre émouvant et tout de piété filiale, il détruit le légendaire. Le Maître n’était pas, et loin de là, un charlatan, mais un inspiré… Figure si attachante autant qu’émouvante, ce personnage étrange et mystérieux, ce thaumaturge extraordinaire, évêque ici en rompant avec le conformisme habituel des milieux « professionnels ». Qui pouvait le mieux révéler cette extraordinaire figure attachante et mystérieuse.

Nous y voyons vivre tous les hommes de cette époque, manifestation d’une véritable spiritualité malheureusement perdue aujourd’hui et remplacé par un matérialisme incontrôlé, mais il ne faut pas s’en décourager, car nous sommes à l’aube d’une révélation nouvelle, on pourrait presque dire une nouvelle « Jérusalem ».

Car les « Maîtres Invisibles du Monde » sont là et veillent, ils savent. Tout en respectant notre « Libre Arbitre », ils proposent, ils nous enseignent, ils nous exposent des plans et des orientations différentes. Mais avons-nous la « SAGESSE » ? Oui, si nous avons la prudence d’utiliser les outils appropriés mis à notre disposition.

[Jean-Samuel G. – le 06-01-98]