L’Évangile selon Judas… Montre la stupidité d’un évêque grec ou d’un archevêque anglais…

Année 2006
L’Évangile selon Judas… Montre la stupidité d’un évêque grec ou d’un archevêque anglais…
Voici une découverte importante et qui montre une fois de plus la stupidité des religieux et leur manque d’ouverture… Même si cet évangile est identifié d’une façon scientifique, admettre une autre vérité est impossible pour eux…

Je vous présente donc l’article suivant paru le 16/04/2006 dans le journal « La Croix ».

« Évangile de Judas, Da Vinci Code: Mgr Williams dénonce la théorie du complot »

L’archevêque de Canterbury Rowan Williams a dénoncé dimanche la fascination grandissante pour les théories du complot, nourries notamment par des ouvrages comme le « Da Vinci Code » ou par le supposé manuscrit de l’Évangile selon Judas récupéré récemment par l’Égypte.

Dans un discours prononcé à l’occasion de la messe de Pâques, à la cathédrale de Canterbury (sud-est de l’Angleterre), le patron de l’église anglicane a critiqué la façon dont la société moderne « célèbre les grandes fêtes chrétiennes (…) en remuant les braises de la controverse sur les bases historiques de la foi ».

« C’est pourquoi cela n’a pas été une grande surprise de voir la couverture médiatique accordée récemment à la découverte de « l’Évangile selon Judas », un texte qui évidemment ébranle les fondations traditionnelles de la croyance chrétienne en donnant une autre version de l’histoire de la passion et de la résurrection », a ironisé l’archevêque.

Rowan Williams faisait référence à un manuscrit en papyrus récemment récupéré par le Conseil supérieur des antiquités égyptiennes et présenté comme la seule copie connue de l’Évangile selon Judas. Dans cet Évangile, Judas n’apparaît pas comme un traître mais comme un initié qui aurait dénoncé Jésus aux Romains, à la demande de ce dernier et pour la rédemption du monde.

« Cela nous ramène à la couverture médiatique exacerbée du Da Vinci Code », le roman ésotérique de Dan Brown, a insisté Mgr Williams dans son sermon.

« Nous sommes instantanément fascinés par toutes les suggestions de conspirations ou de manipulations », et dès que nous tombons sur d’anciens textes, et notamment d’anciens textes bibliques, « nous les considérons comme si ils étaient des communiqués de presse peu convaincants émanant de je ne sais quelle source officielle, dont l’intention serait de cacher la vraie histoire », a insisté l’archevêque de Canterbury.

L’article suivant paru le 12/04/2006 toujours dans le journal « La Croix », nous donne une idée plus précise de cet évangile…

L’Égypte récupère « l’Évangile selon Judas ».

L’Égypte a récupéré un manuscrit en papyrus datant du IIIè ou IVè siècle et contenant la seule copie connue de l’Évangile selon Judas, l’apôtre qui a trahi Jésus, a annoncé jeudi le Conseil supérieur des antiquités égyptiennes (CSAE).

L’Égypte a réussi à récupérer « le manuscrit de 13 feuilles de papyrus en langue copte ancienne », a déclaré le secrétaire général du CSAE, Zahi Hawwas, dans un communiqué.

Jeudi, le National Geographic a annoncé que le document avait été authentifié comme étant l’Évangile selon Judas.

« Le manuscrit, perdu pendant près de 1.700 ans, a été authentifié comme étant le travail de la littérature apocryphe des premiers chrétiens », a déclaré Terry Garcia, un des responsables de la revue américaine.

L’existence de cet Évangile avait été attestée par le premier évêque de Lyon, la capitale des Gaules (France), Saint Irénée, qui l’avait dénoncé dans un texte contre les hérésies vers le milieu du IIè siècle. Dans cet Évangile, Judas n’apparaît pas comme un traître mais comme un initié qui aurait dénoncé Jésus aux Romains, à la demande de ce dernier et pour la rédemption du monde.

Le document bordé de cuir a été découvert dans les années 1970 par un paysan égyptien dans le désert près d’Al-Minya (sud).

Il a ensuite circulé parmi les courtiers en antiquités pour se retrouver aux États-Unis, où il a été racheté en 2000 par l’antiquaire suisse Frieda Nussberger-Tchacos, qui l’a confié à la fondation suisse Maecenas en 2001 afin de le préserver et de le traduire.

Le document, appelé « Codex de Tchacos », sera conservé au musée copte du Caire.

Ce qui est assez extraordinaire c’est la corrélation donnée par le livre d’Urantia (cosmogonie). En effet, celui-ci présente Juda comme un homme intelligent, raffiné, cultivé et par surcroît, riche. Il était un des seuls apôtres à savoir lire et écrire. Il était très proche de Jésus et a bien été missionné par celui-ci pour le dénoncer aux romains. Pourquoi, tout simplement parce que cela faisait parti d’un plan précis lié à l’élévation spirituelle de la planète Terre et de ses habitants.

Mais Juda est-il vraiment mort ?… N’est-ce pas une invention rajoutée au texte de la bible pour coller avec la situation décrite ?

Et voici enfin un bref aperçu de la traduction, tiré du journal « Libération ». J’espère que cette traduction publiée partiellement en anglais (The gospel of Judas) par le National geographic society à Washington le 5 avril 2006, sera bientôt publié en français et arrivera jusqu’à nous sans blocage de la part des instances religieuses.

Le document contient une traduction, en copte dialectal, d’un texte grec. Le texte révèle des conversations privées entre Jésus et Judas, à quelques jours de Pâques. « Jésus dit à Judas : « Tu surpasseras tous les autres. Car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’habit » », peut-on lire. Ou encore : « Jésus dit à Judas : écarte-toi des autres. Je t’enseignerai les mystères du royaume. Tu pourras l’atteindre, mais pour cela, tu souffriras beaucoup. » La lecture du texte,
rédigé entre 130 et 180 après Jésus-Christ, présente donc Judas comme le premier des apôtres, l’Initié « Non seulement un type bien, mais le seul apôtre qui comprend les secrets révélés par Jésus », glose Bart Ehrman, professeur à l’université de Caroline-du-Nord. Selon la version la plus communément admise par les chrétiens, Judas, fils de Simon l’Iscariote, trahit Jésus pour 30 pièces d’argent, poussé par la cupidité et séduit par Satan. Pris de remords, il s’est pendu. Mais cette version a toujours soulevé des questions. Pourquoi Jésus a-t-il confié l’argent de son groupe à Judas, s’il ne lui faisait pas confiance ? Si le sacrifice du Christ était un plan divin, où était le libre arbitre de Judas dans sa trahison ?…
Je ne sais pas si vous avez remarqué cette petite phrase: « Car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’habit ». Bonne méditation…
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