Deuxième témoignage de Daniel…

Réflexions et TémoignagesAnnée 1997
Deuxième témoignage de Daniel…
Voici donc mon deuxième témoignage à propos d’un objet volant quelque peu inusité.

Un beau soir d’hiver de 1980 ou 81, le ciel est dégagé, le froid sec, et la neige crisse sous nos pas. Mon copain et moi marchons dans la cour chez mes parents, question de se dégourdir un peu. La maison se trouve en campagne, entre les petites villes de Windsor et Richmond, dans la province de Québec, au Canada.

Comme j’ai l’habitude d’observer la voûte étoilée, je suis tout à coup intrigué par un corps céleste inhabituel, à l’ouest, brillant comme une grosse étoile, scintillant de rouge, de vert, et de bleu. Après avoir marché quelques allers et retours, l’objet ne bouge toujours pas. Sans doute à force de l’observer, j’ai de plus en plus la certitude qu’il s’agit de quelque chose de relativement près de nous, et par conséquent, ce ne peut être un corps céleste. Intrigué, je me précipite à la maison pour y prendre l’unique instrument d’observation disponible : une paire de jumelle 7X35.

A ma grande surprise, lorsque j’arrive à l’extérieur, l’objet se déplace en direction sud-ouest. J’appuie les jumelles contre un arbre et j’observe ceci :

Un objet ayant la forme d’une demi-sphère, surface courbe vers le haut, sur laquelle tournent trois couleurs de forte intensité, l’une derrière l’autre. La demi-sphère devient tantôt presque entièrement rouge, tantôt presque entièrement verte ou bleue. Le cycle giratoire est d’environ une seconde. Sous la demi-sphère, une autre demi-sphère plus petite,
inversée par rapport à la plus grosse et directement juxtaposée sous cette dernière, au centre, émet une puissante lumière blanche et diffuse.
Je pourrais presque ne pas remarquer deux traits obliques jaunes de chaque côté de l’objet, et à égale distance de lui. Ces traits, je ne me rappelle pas avec précision si leur sommet s’élève plus haut que la base de la grande demi-sphère, mais je me souviens très bien que la majeure partie se situe sous la base.
L’objet garda le cap et l’altitude jusqu’à perte de vue, et aucun son ne fut entendu, en aucun moment.

[Daniel B. – le 23-04-97]