Au cours d’une vie humaine, un esprit en gestation s’imprègne des images du comportement humain quotidien. La mort du corps physique correspond à la naissance de l’esprit. Il entre dans une nature intelligente ce qui a pour effet d’amplifier les images mémorisées, jusque là confinées. La naissance est irréversible, l’esprit ne peut retourner en gestation. Par un processus inexplicable, l’humain gestateur se voit, après la mort de son corps, vivre dans la vie de l’esprit, né de son comportement.

L’Esprit et l’Humain sont les seuls êtres vivants nantis de deux forces motrices distinctes : L’instinct et l’intelligence.

L’instinct de l’Humain est figé au plus haut degré et contrôlé par la nature matérielle. L’intelligence humaine est évolutive.

L’intelligence de l’Esprit est figée au plus haut degré et contrôlée par la nature spirituelle. L’instinct spirituel est évolutif.

En s’unissant à un esprit, dans une symbiose, un humain se nourrit d’une « substance » que son partenaire « s’écrête » en permanence et qui le fait évoluer : L’intelligence spirituelle. En s’unissant à l’humain, dans cette même symbiose, l’esprit se nourrit d’une substance sécrétée par l’humain et qui le fait évoluer : L’instinct matériel.

La base d’une vie spirituelle est les images abstraites, spirituellement cohérentes, chargées d’instinct car mémorisées dans une nature instinctive. Une base spirituelle non-viable dans une nature intelligente, projette la vie de l’esprit dans les profondeurs des angoisses spirituelles. L’esprit s’améliore à la faveur de la symbiose. Le principe est de contrôler efficacement l’intelligence d’un humain laquelle engendrera un comportement matériel responsable. Ce comportement produira des images spirituellement saines qui alimenteront l’esprit et le feront évoluer.

L’esprit corrige et améliore son comportement instinctif au moyen d’une communication dans la vie d’un partenaire humain, en renouvelant, à chaque mort de partenaires, ses efforts de communication ; Jusqu’à atteindre un degré d’évolution instinctive tel qu’il se retrouve humain dans un univers intelligent, c’est à dire, au plus haut degré d’instinct associé au plus haut degré d’intelligence, c’est à dire, aux plus hautes marches des plénitudes spirituelles.

Au travers de la symbiose, l’esprit participe aux vies humaines partenaires dans la mesure ou il influe, pour son propre compte, sur l’intelligence des humains parrainés. L’esprit n’est pas figé dans l’éternité mais se régénère sans cesse dans le Matériel. L’humain gestateur, qui se voit vivre dans la vie de son esprit après la mort de son corps physique, se voit aussi participer à ces vies humaines successives. Il se voit évoluer spirituellement.

Un humain, vivant dans son univers de matière, recevant un contrôle d’intelligence de la part d’un partenaire spirituel, peut percevoir les images abstraites des vies humaines antérieures qui ont bâti et fait évoluer l’esprit, car, le caractère même d’un esprit parrain, celui qui déteint dans l’intelligence de l’humain, a été façonné par plusieurs comportements humains.

La mort de notre corps physique est le passage obligé pour une suite dans l’éternité. La base de cette suite éternelle -Un concentré de notre comportement matériel- a tout intérêt à être la plus conforme spirituellement pour accéder aux sphères saines du Spirituel et éviter des séjours prolongés dans les angoisses métaphysiques qui obligeront à plus de communication, plus longtemps, avec des partenaires humains qui, seuls, peuvent améliorer son sort instinctif mais risquent de ne pas être réceptifs ni disposés à cette entente.

Les humains et les esprits ont un rôle d’harmonie dans leur environnement. Sans eux, leur nature se dégrade parce qu’elles ont besoin d’énergie mutuelle pour veiller au bon fonctionnement : Le Matériel a besoin de l’intelligence des humains ; Le Spirituel a besoin de l’instinct des esprits.

Pas d’Univers Matériel sans l’Univers Spirituel. Pas d’Univers Spirituel sans l’Univers Matériel. Les deux se pourvoient en énergie vitale. Le Spirituel est éternel, le Matériel est donc aussi éternel en se renouvelant sans cesse.

Pas d’harmonie spirituelle sans esprit. Pas d’harmonie matérielle sans humains. Il faut donc toujours, toujours, qu’il y ait des humains pour harmoniser une nature matérielle éternelle.

Pas d’humains sans esprit. Pas d’esprit sans humains. Les deux se contrôlent mutuellement pour éviter leurs dérives fatales. Seuls, ils s’auto-détruisent.

La mort n’existe pas dans le Spirituel ; Les esprits sont éternels. Les humains, dans leur environnement de matière, sont donc aussi éternels en se renouvelant sans cesse.

La Terre et le Terrien sont mortels et disparaîtront de l’univers ; D’autres humains, sur d’autres planètes habitables, constituent, avec le Terrien, l’Humanité.

[Claude De B. – le 17-10-02]

Un humain a une seule vie, sa vie de tous les jours dans un univers de matière. Il n’en a pas eu avant, il n’en aura pas après. Sa vie commence à la naissance et se finit à la mort du corps physique.

Un humain ne vit pas éternellement, il se voit vivre. Il n’a pas une vie éternelle, il a un avenir spirituel éternel ; La différence est de taille !

Qu’est ce que vivre ?
– Lorsque l’on a faim, on mange (Dans la mesure du possible)
– Lorsque l’on a soif, on boit (Dans la mesure du possible)
– Lorsque l’on veut se déplacer, on marche (Dans la mesure du possible)

En un mot, une vie, c’est quelque chose que l’on maîtrise (Dans la mesure du possible)

Rien de cela dans notre avenir spirituel éternel ; Nous ne maîtrisons pas !

Ce n’est plus notre vie, c’est la vie de l’esprit né de notre comportement matériel. Nous nous voyons hôte de cette vie abstraite pour l’éternité, sans rien arbitrer. Les angoisses et les extases spirituelles commencent lorsqu’on ne maîtrise pas. La sagesse est d’orienter la vie quotidienne vers des comportements responsables qui nourrissent le foetus d’esprit d’images conformes spirituellement.

Pendant notre vie matérielle, nous maîtrisons la formation de ce foetus d’esprit dans la mesure ou nous maîtrisons notre vie de tous les jours.

L’esprit se forme au dépend du comportement. Pour maîtriser cette gestation il faut pouvoir l’observer pour piloter le comportement intelligent. Un instrument spirituel permet de visionner, en quasi-permanence, l’état de formation du foetus d’esprit : Le rêve. Au travers de nos rêves, nous pouvons évaluer son degré de formation et nous permettre, pendant qu’il en est temps et pendant qu’il est facile de le faire, de modifier ou de persévérer dans notre comportement quotidien afin de donner naissance à un être spirituellement viable qui, après la mort de notre corps physique, sera notre hébergeur pour toujours.

Les rêves font partie intégrante du monde spirituel, car, pour rêver, il faut quitter momentanément le monde matériel ; Le sommeil étant une demi-mort. Nos rêves nous informent, en direct, sur l’originalité de l’esprit en formation dans notre vie. L’information dominante fournie par cet instrument spirituel n’est pas les images du rêve qui sont l’ébauche d’une anatomie abstraite mais l’orientation prise par ces images : Nous devons nous voir sortir vainqueur des situations de nos rêves.

Il est facile, pour un humain, de maîtriser la gestation de son futur spirituel en ajustant son comportement quotidien.

Il est difficile, pour un esprit né non-viable, de se sortir des langueurs spirituelles qui l’oppressent et l’obligent à s’améliorer car il doit faire appel à des partenaires humains qui peuvent ne pas y être disposés. (à suivre)

[Claude De B. – le 07-03-02]

Nous assistons depuis quelques temps à la débâcle de nos campagnes. Une politique agricole prônant la concurrence entre paysans a mis l’animal au niveau d’un produit. Les conséquences de cette politique sont malheureuses : Une viande suspecte, des consommateurs et des échanges très prudents, des maladies incurables et beaucoup de détresse dans le monde paysan.

Cette politique a été décidée (de même que notre environnement, notre éducation, notre façon de vivre, notre façon de penser, nos besoins, nos loisirs) par nos décideurs qui œuvrent pour le bien-être et la liberté de tout le monde. Tout ne peut pas être parfait ; Soit !

Pourquoi cette allusion aux affaires agricoles ? Parce qu’une autre affaire publique semble échapper ou n’intéresse pas les décideurs : L’état spirituel de leurs concitoyens.

Pourtant, l’état spirituel d’une population est aussi important que l’état sanitaire et social ; Parce que nous sommes des humains !

Contrairement à l’Animal et au Végétal qui vivent d’instinct, sans dévier, bridés et guidés par les lois immuables de la nature, l’Humain a l’extraordinaire faculté de pouvoir se libérer de la tutelle de la nature pour conduire sa vie comme il l’entend. Cela suppose une prise en charge saine de sa conduite de vie au risque d’outrepasser les lois naturelles, de subir la souffrance réactive et à terme de se détruire.

Une prise en charge saine de notre façon de vivre implique un besoin permanent de repères. Trois repères principaux permettent de jalonner le parcours des humains : 1) Savoir d’où ils viennent ; 2) Savoir où ils en sont ; 3) Savoir où ils vont. Cela, au niveau de la race humaine comme de l’individu. Ces trois repères engagent une réflexion déterminante : Quel est le rôle de l’humain dans le monde matériel ? A partir des éléments de réponse découlent le chemin à suivre.

La Spiritualité peut répondre à ces questions. C’est son domaine d’action ! Les décideurs doivent faire confiance aux spécialistes en Spiritualité ? Ils savent où va l’individu après sa vie matérielle. Ils connaissent la place de la race humaine dans la nature. Ils connaissent aussi le rôle de l’Humain dans l’Univers Matériel.

Ignorer l’état spirituel d’une population provoque fatalement une réaction néfaste (néanmoins légitime), de la nature d’une part, à cause des nuisances provoquées par une conduite humaine incontrôlée, et des concitoyens d’autre part, par une insatisfaction spirituelle chronique qui obligera tôt ou tard une révision complète de notre politique spirituelle et des concepts proposés.

J’invite mes confrères du Spirituel à se mobiliser afin d’engager dès à présent un débat de fond sur la Spiritualité pour apporter des éléments neufs à notre science et des espérances nouvelles pour nos semblables, en rapport avec l’évolution des autres connaissances et rationnellement assimilables par tout le monde.

[Claude De B. – le 17-03-01]