Un soir, me trouvant chez un ami, je me suis étendu et assoupi sur un sofa. Au moment de l’appel à la prière à 4 h 30, je me suis levé pour rejoindre celui-ci qui était déjà en prière. Me rapprochant de lui j’ai fait brusquement volte-face. Mon copain étant derrière moi, je me suis aperçu que quelqu’un était allongé sur le sofa dans la même position que la mienne.

Je me sentais léger, super bien. Lorsque j’ai expliqué à mon ami cette situation, lui demandant qui était cette personne sur le canapé, il ne m’a pas répondu, il n’a pas bougé. J’ai trouvé ça bizarre.

Puis d’un coup je me suis senti flotter au dessus du canapé, en voyant ce corps toujours dans la même position, ai-je pris conscience que c’était mon corps, je ne sais pas mais pris de panique je me suis retrouvé d’un coup sur le sofa.

Quand je me suis réveillé, je me sentais lourd et fatigué. Lorsque je me suis allé vers mon copain, il priait toujours et les choses étaient pareilles. Les versés de la prière que j’entendais lorsque je me suis réveillé étaient bien la suite de ce que j’avais entendu lors de cette étrange expérience. Celle-ci m’a paru durer 5mn mais en réalité cela n’a duré que quelques dizaines de secondes.

Il m’a fallu plus d’une heure pour bouger normalement. Pas d’angoisse ou de peur par la suite.

[Omar B. – le 24-10-00]

J’ai effectivement vécu certaines expériences lors de plusieurs décès de proches. Le « vide » s’est presque fait autour de moi. Cela m’a inévitablement amenée vers une prise de conscience sur la vie et la mort.

C’est en méditant seule après deux décès consécutifs à intervalles de deux semaines seulement, celui de mon beau-père et ensuite de ma mère, partis tous deux d’un infarctus, un vendredi soir presque à la même heure, vers 22h00.

Alors tout à vraiment commencé pour moi. J’avais un petit crucifix de carton que des religieuses m’avaient laissé lorsqu’elles recueillaient des fonds pour les lépreux au printemps. Le geste qui me l’a fait ressortir du tiroir où je l’avais négligemment rangé était étrange, comme conditionné, sans y penser vraiment, je le sortis et me mis à le fixer. Ce que j’ai éprouvé alors est indescriptible, j’ai soudain ressenti toute la douleur de Jésus cloué sur sa croix de bois, aussi et surtout la peine qu’il avait, de même que celle de Marie. C’est alors que ma douleur personnelle s’est évanouie, j’ai compris que je pleurais sur moi-même et mes souvenirs et que ceux que j’aimais tant étaient auprès de Dieu, vraiment tout près, je le ressentais intérieurement. J’ai alors demandé à mes chers disparus qu’ils m’accordent une faveur, en me faisant voir la Vérité avant toute chose, toute ma vie durant, même si cela devait m’être extrêmement pénible.

Peu de temps après et depuis lors, comme première transformation, je ne suis devenue végétarienne, par respect de la vie sous toute ses formes et j’ai découvert aussi des écrits qui m’ont fait pleurés de joie lorsque je les ai lus pour la « première fois », car c’était comme si je me retrouvais enfin, il s’agit de l’Évangile Essénien.

Depuis je pratique les communions esséniennes avec les Anges aussi souvent que je le peux. Quand j’étais enfant, ma mère m’avait apprise vers l’âge de 3ans à prier Saint-Michel et je n’ai jamais cessé depuis. Je ressens sa présence en voyant des minuscules points d’un bleu électrique dans l’espace près de moi ou près des gens avec qui je suis.

Si j’ai conscience de l’univers des Anges et des Autres, c’est parce que mon être profond vit une sorte de « fusion » avec Eux, par la façon que j’ai de me nourrir, par respect pour tous ce qui vit. Parfois, je sens en moi une Force étrangère qui m’apporte une chaleur intérieure indescriptible et me redonne énergie et vigueur, je l’attribue à cet autre univers et aux Anges.

[Jasmine M. – le 19-09-00]

Un humain est fait d’un corps matériel mortel et d’un avenir spirituel éternel.

Un esprit est fait d’un corps spirituel éternel et d’un renouvellement dans le Matériel.

Un esprit se bâtit une anatomie abstraite dans la vie quotidienne d’un humain. Un humain est donc  » gestateur  » d’esprit. Le fœtus d’esprit mémorise tous ce qui se dégage de la vie de tous les jours de son  » gestateur  » humain sans rien arbitrer : Le Bien comme le Mal, le conforme spirituellement comme le non-conforme spirituellement. La mort du corps de l’humain correspond à la naissance de l’esprit. Les bases de cette anatomie abstraite sont les images mémorisées dans le comportement humain  » gestateur « . Après le passage de la mort, alors que son corps se dissout dans la nature matérielle, l’humain se voit vivre dans la vie de l’esprit issu de son propre comportement. L’Humain ne connaît pas la mort. Il profite du patrimoine éternel qu’il s’est constitué au cours de sa vie et qu’il réalise dans la vie éternelle d’un esprit.

Le nouvel esprit débute sa vie avec l’anatomie qu’il a hérité de son  » gestateur » humain ; Les images qu’il a mémorisé dans le corps matériel.

La particularité des humains et des esprits est qu’ils doivent vivre en symbiose. L’humain a besoin d’un contrôle de son intelligence, il le reçoit de son partenaire spirituel ; L’esprit a besoin d’un contrôle d’instinct ; Il le reçoit de son partenaire humain.

L’esprit participe à la vie de son partenaire humain. En pilotant son intelligence, il agit sur le comportement humain et, par effet symbiotique, il se rassasie en retour des images spirituellement saines émises par ce comportement responsable et qui lui permettent d’évoluer. L’esprit renouvelle à chaque mort de partenaires ses efforts de communication : De vies humaines en vies humaines jusqu’à atteindre les hautes sphères du Spirituel. Si l’Humain est figé au plus haut degré dans ses instincts, l’Esprit, lui, évolue en instinct jusqu’à être hautement instinctif dans une nature hautement intelligente. C’est la communion avec le Matériel dans des vies humaines qui lui permet cette évolution. A l’inverse, l’Esprit est figé au plus haut degré d’intelligence. L’Humain, lui, évolue en intelligence jusqu’à atteindre les hautes sphères du Matériel c’est à dire, hautement intelligent dans une nature hautement instinctive. C’est la communion avec le Spirituel qui lui permet cette évolution.

Tout humain se voit, après le passage de la mort, vivre dans la vie de l’esprit issu de son comportement. Il adhère pour l’éternité à son hôte qui ne lui est pas étranger car il est la suite spirituelle de sa propre vie, de son propre comportement. Ainsi, l’humain se voit se renouveler dans les vies humaines. Il se voit aussi atteindre les sommités spirituelles ou les profondeurs des angoisses métaphysiques. Un seul inconvénient dans ce processus, l’humain ne contrôle pas la vie de son hôte esprit. Il se voit vivre dans cette vie abstraite sans rien arbitrer. Tout ce qu’il peut faire, et c’est déjà beaucoup, c’est de régler son comportement de tous les jours pour générer un esprit spirituellement viable qui lui évitera les angoisses spirituelles et qui évoluera plus rapidement vers les plénitudes spirituelles en parrainant moins de vies humaines qui peuvent ne pas être réceptive ni disposées à cette entente.

Réponses à vos questions :

ACAM : La réincarnation est-elle un cycle régulier pour nous améliorer ?

C’est un processus spirituel tout à fait naturel pour améliorer l’esprit qui est notre hôte pour l’éternité et au travers duquel nous nous voyons vivre pour l’éternité.

ACAM : Est-ce une obligation ?

C’est un intense désir pour un esprit d’évoluer en instinct et d’atteindre les plénitudes spirituelles, tout comme c’est un intense désir, pour un humain, d’évoluer en intelligence et d’atteindre les béatitudes matérielles.

ACAM : Peut-on rompre ce cycle ?

Certainement, mais pourquoi stopper un processus qui est vital et désiré ?

ACAM : Cette réincarnation existe-t-elle vraiment (comme les bouddhistes le suggèrent) ?

Un esprit n’est pas figé dans l’éternité mais se renouvelle dans le Matériel. Cette particularité en fait un être abstrait d’exception, de la même manière que l’Humain est un être matériel d’exception dans la mesure où il est le seul dans son environnement à avoir un avenir spirituel éternel.

ACAM : La chrétienté parle de départ mais jamais de retour éventuel pour une autre vie, une autre expérience…

La chrétienté, c’est « les recherches spirituelles de Jésus de Nazareth » dont son Eglise se fait écho. S’il n’a pas parlé de ce renouvellement (ou réincarnation) ? Il a découvert tant de chose qui ont fait évoluer sensiblement la Spiritualité. Il ne faut pas en vouloir à son Eglise si elle ne parle pas de ce processus. Elle ne fait que perpétuer les paroles de Jésus de Nazareth et ne peut en aucun cas le remplacer dans ses recherches.

[Claude De B. – le 29-07-00]

La Spiritualité a besoin d’évoluer. L’évolution ne viendra pas d’une organisation ou d’une religion traditionnelle, prisonnière du profit ou des dogmes. Elle vient du plus profond du chercheur. Les chercheurs sont l’avant garde de cette science. Nous sommes au dessus du profit et des dogmes. Nos recherches ne s’orientent pas vers la tradition ; Ce sont nos bases, nous y croyons, nous les respectons. Nous voulons évoluer !

Chercheurs ou potentiellement chercheurs, unissons nos recherches et nos questions. Seul dans notre coin, nous ne pouvons rien faire. Discutons de nos recherches, communiquons nous nos réflexions dans le but de faire évoluer la Spiritualité, pourvu quelles soient claires et logiques et quelles ne rediscutent pas la tradition : Dieu, nous y croyons, nous le respectons ; Il est notre base. Inutile de nous prouver de nouveau son existence, sa force ou son pouvoir, nous en sommes convaincu. Nous cherchons au-delà de l’image de Dieu.

La spiritualité que je propose est de « haute technologie ». Elle se recoupe avec les sciences de notre temps. Raisonnons à l’échelle de l’univers. Prenons plus de recul pour avoir une vision globale de l’environnement qui nous entoure. En restant sur des positions terrestres, trop de questions restent en suspend parce que nous n’avons pas la vue d’ensemble qui permet de comprendre.

La Spiritualité est un domaine ardu et pointu. Il faut avancer méthodiquement, en analysant chaque mot spirituel. Il est d’abord nécessaire d’être convaincu de l’existence d’un monde spirituel.

– Pourquoi : Spirituel ? Qu’est ce qu’un monde spirituel ?
– Spirituel veut dire : Métaphysique.
– Métaphysique est le contraire de physique.
– Physique veut dire : Matière (solide, liquide, gazeuse).

La structure de l’univers physique est la matière. Le Spirituel est un monde métaphysique. Sa structure n’est pas la matière. Il est le symétrique du Matériel, à égale valeur. Ils communiquent entre eux.

Comment visualiser ce monde métaphysique ? Analysons ce que nous voyons, simplement.

Nous avons une vie physique pendant nos moments de veille; une vie de tous les jours. Nous avons aussi une ébauche de vie métaphysique pendant notre sommeil. Nous nous voyons évoluer dans un autre monde, une autre nature, dans nos rêves. Sans chercher à débattre sur les rêves, le visible est que nous vivons dans un monde concret, fait de matière, pendant nos moments de veille, et que nous nous voyons vivre dans un monde abstrait, fait d’images mémorisées dans le Concret, pendant notre sommeil.

À partir de ce que nous voyons, une logique matérielle doit guider nos réflexions.

Nos rêves sont composés d’éléments vivants, d’êtres vivants, abstraits certes mais vivants puisque nous les voyons se déplacer. Des éléments vivants vivent obligatoirement dans une structure, un environnement qui a des lois : Une nature métaphysique.

À l’évidence, pour se voir vivre dans cette nature abstraite, il est impératif de quitter, pour un moment, la vie matérielle dans le sommeil ou le coma (seuls les organes de survie fonctionnent). Il faut quitter la vie de tous les jours, ne plus être présent dans la nature matérielle. C’est la condition sine qua non pour visualiser le monde spirituel. Une « limite » sépare donc ces deux entités. Elles ne peuvent se mélanger.

Dans nos rêves, nous nous voyons vivre avec des images mémorisées dans notre vie de tous les jours. Nous rêvons d’images de notre comportement quotidien et nous nous réveillons. Mais un jour, nous ne nous réveillerons plus et les images de notre comportement seront les bases d’un rêve éternel.

Dans nos rêves, nous ne vivons pas pleinement dans le Spirituel ; Il faut quitter définitivement la vie matérielle pour cela. Ce sont des indications sur « l’état de croissance » de notre avenir éternel.

Les êtres de nos rêves vivent dans l’abstrait, sans matière. Ils sont issus de l’environnement de tout un chacun puisque ce sont les images mémorisées de notre vie physique qui évoluent dans l’Abstrait. Ces êtres vivent dans une nature qui les structure. Mais une nature est un élan non-palpable, une somme de lois. La structure est un univers : L’Univers abstrait, métaphysique, spirituel.

Quelle est la taille de cet univers, sa puissance, son rôle ? Pourquoi deux univers ? Un physique, l’autre métaphysique. Comment communiquent-ils ? Pourquoi communiquent-ils ? Quelle est la place de l’Humain dans cette union ?

[Claude De B. – le 22-03-00]